Billet de blog 20 mars 2017

Pierre Carpentier (avatar)

Pierre Carpentier

MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

Abonné·e de Mediapart

Appel à l'Abstention Décolonialiste Révolutionnaire aux présidentielles françaises.

Il nous revient (peuples sous autorité française) de construire salut et légitimité politiques en dehors de la LOI de 1901 qui "démocratiquement" protège et sanctuarise à la fois l'absolu principe de l'indivisibilité coloniale des populations et des territoires, et l'intégrisme Pan-océanique de l'Unité de la République.

Pierre Carpentier (avatar)

Pierre Carpentier

MÉMOIRES DE L'EAU. "Les songes de nos vivants prennent à l'eau, la source et le sel ! À la terre, le sang et la force ! Au vent, nos sacrifices livrés en confiance. Assez de ces supplices ! Les poèmes ne sont pas fait pour les chiens ! Ils portent nos libertés souveraines ! lls sont le parfum de nos royaumes ! Sois vaillant à la tâche attaquante que nous te confions ! Les dominations nous mitraillent encore mais tu répondras à ce juste tourment du devoir ou détourne toi à jamais de notre appel ! En toutes directions que tu choisisses tu nous reviendras et nos comptes te seront remis ! Pour notre générosité, tiens en partage le calme des eaux !". (Extrait "d'IRACOUBO. L'Épicentre des Eaux", 2014). " MAIS ALORS, LA GUYANE ? Une infinité que nous imaginons gorgée d'eaux et de bois. Les Guyanais demandent que les Martiniquais et les Guadeloupéens les laissent en paix. Nous avons pas mal colonisé de ce côté. C'est pourtant comme une attache secrète que nous avons avec le Continent. Une attache poétique, d'autant plus chère que nous y renonçons. D'autant plus forte que fort sera le poids des Guyanais dans leur pays. Des chants comme des rapides à remonter, des poèmes comme autant de bois sans fond." ÉDOUARD GLISSANT in LE DISCOURS ANTILLAIS (P 775).

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
Affiche de la Semaine Anticoloniale 2012.

Ainsi dans sa vaste distorsion depuis l'intérêt général de l'État qui se défend au parlement à Paris, autrement dit quand la démocratie (que certains pourront estimer non négligeable en nos pays d'outremers) d'un peuple vitrifie la liberté des autres pour les maintenir irresponsables en leurs domaines,

La démocratie occidentale ou "métropolitaine" a-t-elle directement à voir, ou est-elle directement corrompue au moyen politisé de l'argent : 

Un siège de député ou de sénateur, ou dans les assemblées des collectivités locales vaut son pesant d'or pourtant sans le moindre pouvoir législatif direct à quelques exceptions près en nos domaines de dépossessions. 

Une fois l'élu pris (piégé) par cette "caisse électoraliste", il lui sera dès lors très difficile, surtout s'il est minoritaire ou son groupe politique (au sein de ces assemblées) de renverser cet état de fait par la défense résolue des intérêts décolonialistes du Pays diamétralement opposés à ceux de la France toutes filières de développement prises en compte ; et cela d'autant plus que le dit système "démocratique" attend instamment de ses élus qu'ils veillent par eux-mêmes (comme d'une auto censure) à ne pas heurter les attendus et l'esprit de la LOI de 1901 qui protègent et sanctuarise en respect l´étendue Pan-océanique de la colonialité de la république française. 

Que faire alors ? 

Il serait judicieux à mon sens révolutionnaire de nous positionner comme suit : 

- 1) Pratiquer l'Abstention Décolonialiste Révolutionnaire comme première étape d'émancipation collective dans le cadre actuel de l´élection présidentielle francaise.

-2 ) Tous les élus des assemblées océaniques majeures se dresseraient unanimes pour IMPOSER l'adéquation des besoins de leurs pays avec leurs moyens-ressources propres à qui possède le territoire et à qui appartient le droit.

+ le reversement des royalties en tous genres provenant des multiples activités scientifiques et autres pillages (notamment du spatial par exemple en Guyane, qui échappent à nos pays à l'égal des exonérations fiscales et des taxes professionnelles dont jouissent les multinationales européennes et métropolitaines).

Après cela, aurons-nous commencé de sortir de ce Carnaval de Démocratie et de Députation tel que nous le tolérons pour combien de temps encore ?

Soley' ! 

Pyèr.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.