La construction à Marcoule (vallée du Rhône-Gard) du réacteur Astrid se prépare discrètement, et c’est cette année que l’Etat doit donner pour cela le feu vert. Or il s’agit d’un réacteur destiné à relancer la filière plutonium, de la taille de près d’un demi superphénix.
C’est très grave, il ne faut pas laisser faire.
Six semaines après son élection, le président François Hollande aurait signé l’autorisation de poursuivre l’étude préliminaire à la construction du réacteur ASTRID, décision passée pratiquement inaperçue, mais d’importance considérable.
Quel est l’enjeu ? Il s’agit de la relance de la filière plutonium-sodium suite à Phénix et superphenix, par la construction d’un réacteur dit de IV° génération ou surgénérateur, ou encore réacteur à neutrons rapides (RNR), avec comme combustible du plutonium associé à l’uranium “ appauvri”, et comme fluide caloporteur le sodium liquide qui explose au contact de l’eau et s’enflamme à l’air.
Cf http://apag2.wordpress.com/2013/10/16/astrid/comment-page-1/ ,
Ce réacteur d’une puissance de 600MW, soit quasiment un demi superphenix, représenterait l’aboutissement de l’acharnement du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) à développer une filière « française », relativement autonome vis à vis des ressources en uranium, s’appuyant sur les stocks disponibles en plutonium et uranium, et la possibilité de régénérer du plutonium.
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Pierre Péguin. La suite en PDF joint (et à diffuser)