Les USA sont sous le feu des projecteurs en ce moment avec leur "formidable" boom de la production de pétrole et de gaz non-conventionnels. Ils sont devenus le symbole de la nouvelle ère du pétrole, faisant naître l'espoir d'une possible poursuite du modèle de société en vigueur. Les articles et ouvrages se multiplient pour indiquer que le pic pétrolier n'existe plus, que le prix du pétrole a changé la donne et que dorénavant, nous allons vivre une surproduction pétrolière grâce aux formidables progrès technologiques.
Seulement voilà, les hydrocarbures dont il est question sont dans la roche mère, c'est à dire une roche très peu perméable et qui ne laisse pas circuler les fluides. Comme je l'ai expliqué dans un autre article, il faut donc réaliser des fracturations hydrauliques pour permettre au gaz et au pétrole de s'échapper et de remonter à la surface. Non seulement ce type d'exploitation implique un grand nombre de fracturations pour maintenir une production suffisante, mais chacune de ces fracturations nécessite une très grande consommation d'eau douce et c'est là tout le problème !
Le dernier numéro du Oil&Gas Journal (à sortir en kiosque le 30 juillet) fait le point sur ce défi auquel sont confrontés les exploitants: maintenir la production énergétique indispensable à l'économie américaine, malgré un manque d'eau généralisé.
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