Depuis quelque temps déjà, on entend autre chose que La Marseillaise et la fanfare des défilés militaires à Arles le 14 juillet. Mahmoud Darwich et la poésie palestinienne, Giovanna Marini et les chants des ouvrières agricoles de la plaine du Pô et cette année Paco Ibáñez, le «Brassens espagnol» pour faire très court.
Loin d'être le simple décalque espagnol des Brassens et de Ferré qu'il a croisés lorsqu'il était «simple immigré» d'une cité ouvrière d'Aubervilliers, il est l'un de ceux qui ont donné (de) la voix à la poésie espagnole et hispanophone. Pablo Neruda, bien sûr, qu'il croise à Paris en 1970 et qui le convainc: «tu dois chanter ma poésie, ta voix est faite pour cela». Son ami José Agustín Goytisolo, Antonio Machado, Gloria Fuertes, León Felipe et toute la génération de 1927: Luis Cernuda, Federico Garcia Lorca, Jorge Guillen ou Rafael Alberti...
A Galopar, Rafael Alberti, 1991.
A Arles, il présentera en avant-première sa nouvelle création, un hommage aux poètes latino-américains.
- Le 14 juillet à 19h30 au théâtre antique d'Arles.