Cinglant, désinvolte, provocateur, Daniel Melingo invite, samedi 18 juillet, Juliette à venir chanter le tango avec lui. Problème: Juliette ne parle pas un traite mot d'espagnol et n'est pas le moins du monde latino.
Un grand-père kabyle, venu laver des tramways à Marseille avant de devenir en son temps directeur des renseignements généraux, ça ne vous prédispose pas vraiment à la barrida. Peut-être du coté de la génération suivante, son père, clarinettiste au cachet place Pigalle: il a joué avec tous les musiciens de passage, appris des rythmes, des sud-américains et les a rapporté à la maison, tangos, habaneras et milongas.
C'est là, dit Juliette, que, authentique descendante de quelqu'un qui était le voisin d'une personne qui avait connu le cousin par alliance d'un ami de Carlos Gardel, elle a rencontré l'Argentine.