jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

114 Billets

0 Édition

Billet de blog 8 juin 2013

jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

La verte poésie du printemps - I

 Les poèmes présentés sur ce billet font parti d'une suite de poèmes intitulée Spring's hasard. Suite dont la particularité est d'être en deux langues, mais sans traduction. La raison ne vient pas du désir de créer une difficulté supplémentaire pour le lecteur, ni de rendre l'ensemble inaccessible aux non-bilingues. Le poème s'écrit avec les yeux et l'oreille, cette oreille interne qui se heurte au monde - et qui compose avec le monde - à travers le langage.

jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les poèmes présentés sur ce billet font parti d'une suite de poèmes intitulée Spring's hasard. Suite dont la particularité est d'être en deux langues, mais sans traduction. La raison ne vient pas du désir de créer une difficulté supplémentaire pour le lecteur, ni de rendre l'ensemble inaccessible aux non-bilingues. Le poème s'écrit avec les yeux et l'oreille, cette oreille interne qui se heurte au monde - et qui compose avec le monde - à travers le langage.

On ne composerait pas pour un violon comme on compose pour un piano. Je ne composerais pas en Anglais comme je le fais en Français, je ne peux le faire. Car une langue n'est pas seulement un instrument de musique, c'est aussi une clé qui s'ouvre sur un vécu qui lui est propre. Traduire ces poèmes reviendrait à gommer cette différence et cet aspect essentiel de leurs musiques. A gommer cette particularité qui constitue la condition de leur naissance et de leur écoute.


Si on devait traduire le titre Spring's hasard, ce serait : les aléas et les défis du printemps. Son danger. Son horizon imprévisible et incertain. Comme tout destin qui nous échappe et qui est risque.

Cette figure du printemps qui dépasse toute notion de saison, et que le poète Yeats appellait notre "going forth".

*

*

*

 Spring's hasard
James Dunne, Paris 2013.
All rights reserved.
(1ère partie)

[Aucun des poèmes présentés ici ne partagent la même forme, la forme venant dans l'effort de dire. Afin de représenter fidèlement cet agencement, j'ai dû le plus souvent insérer les poèmes en tant qu'images. Je m'en excuse d'avance pour l'inconfort qui en résulte dans la lecture de l'ensemble.]


La deuxième partie de cette suite de poèmes est disponible ici...

JD

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.