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L’été a été vraiment éprouvant, voire déprimant, aussi bien en ce qui concerne la situation nationale qu’internationale. Et la rentrée risque fort de ne pas être meilleure. Il faut tenter de se remonter le moral. Il faut tenter de se remonter le moral. Parmi les mille choses possibles, j’ose vous proposer la lecture de mon nouveau livre 1882-1905 ou la laïcité victorieuse.
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Face à une actualité très dépressive, voire sidérante, sur tous les plans, il est important de savoir prendre un peu de recul. Les commémorations constituent habituellement l’occasion de rappels permettant de contextualiser le présent. Or, en cette année 2025, un événement échappe à cet enjeu commémoratif et semble constituer un angle mort de la mémoire collective : la défaite russe de 1905 face au Japon.
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Je termine ma série de notes intitulées « Laïcité chérie », visant à déconstruire les attaques dont j'ai été l’objet. Je montre que le « portrait » que m'a consacré « Gaston Crémieux » dans Franc-Tireur utilise des procédés identiques à ceux de l’antisémite Edouard Drumont à la fin du XIXe siècle.
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Voici la saison III de « Laïcité chérie … ». Je rappelle le principe : en janvier des attaques, dont certaines étaient du pur délire et d’autres mélangeaient le vrai et le faux, m’ont visé, ainsi que d’autres spécialistes de la laïcité. A la demande d’une amie, lectrice du Blog, je tente d’investiguer les divergences entre nos « adversaires » (Henri Peña-Ruiz, Aline Girard, etc) et nous.
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Résumé du chapitre précédent : le mois de janvier a été l’occasion d’un tir groupé dans divers organes, où mon humble personne a été mise en cause, façon vérité alternative. Quelqu’un que j’estime m’a demandé de trier, au-delà des affirmations fausses, les réelles divergences pouvant exister et de (ré)expliquer ma position. J’ai décidé de le faire.
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Aujourd’hui je vais aborder le reproche qui m’est fait, de façon récurrente, d’être favorable à des « accommodements raisonnables », qualifiés par des laïques plus durs que purs de « concessions » excessives. Il est exact que dans les charges portées contre moi, si certaines sont de pures inventions, d’autres font référence (en les déformant) à des divergences réelles sur lesquelles je peux, une fois encore, tenter de clarifier ma position.
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Le philosophe Pierre Hayat se veut un ardent défenseur de la loi de 2004. C’est son droit le plus strict. Le problème commence quand, désirant à tout prix établir une filiation entre cette loi et les lois de 1905, séparant les Églises de l’État, et de 1882, séparant les Églises de l’École publique, il émet une suite de contre-vérités sur l’établissement de la laïcité en France. Son propos est typique d’un révisionnisme historique très présent actuellement.
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En ces temps d’attaques à tout va contre le (supposé) « wokisme », contre le féminisme MeToo (Caroline Fourest et Cie) etc, il n’est sans doute pas inutile de donner une piqure de rappel concernant le discours dominant d’il y a 25 ans ; rappel sur l’évidence de la domination masculine qu’il connotait, sur son universalisme patriarcal et sur les mises en causes qui lui paraissaient insupportables.
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Nous sommes en danger de « présentisme ». Pour ne pas s’enfermer dans une tour d’ivoire, l’historien doit pouvoir restituer, au-delà d’un étroit public de spécialistes, ce que des années de recherche ont permis d’apercevoir. Cette note de blog effectue deux présentations concernant l’histoire de la laïcité. L'ouvrage de P. Cabanel, « Le Droit de croire. La France et ses minorités religieuses », et la nouvelle édition retravaillée de mes deux « Que sais-je ? » aux PUF.
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Dans une rentrée littéraire qui s’annonce foisonnante, les critiques retiendront sans doute le roman d’Aurélien Bellanger, Les derniers jours du Parti socialiste (Seuil) qui, comme son titre ne l’indique pas, est centré sur la laïcité. Un roman portant sur la laïcité, c’est rarissime ! Mais est-ce vraiment possible ? Grâce à sa verve, à son sens de la formule et de l’intrigue, Bellanger démontre que oui. Je me suis régalé. Pourtant, l’ouvrage ne m’a pas totalement convaincu.