Ce n’est pas une séquence ordinaire qui s’ouvre ce Samedi 4 septembre 2010 avec une accumulation assez inédite d’ingrédients.
Elle-même s’insère d’ailleurs dans une autre séquence plus longue et toute aussi extraordinaire dont elle pourrait sanctionner l’échéance prématurée.
Enfin... il le faudrait... si non !
Nicolas Sarkozy tente un sacré coup de poker.
C’est directement la conséquence de ses échecs, de cette impasse dans laquelle il s’est fourvoyé et nous a tous fourvoyé, par incompétence, imprévoyance, erreurs sur toute la ligne de ce qui était son alibi, ou sa caution, compétence et performance tous azimuts.
Il ne peut plus reculer, non pas qu’il l’ait déjà fait, ni qu’il en ait envie ; non, le voudrait-il, il n’en a pas la possibilité. Sauf à reconnaître l’imposture en quoi il consiste.
C’est donc à quitte ou double. Soit la fin piteuse de la fuite en avant d’un affairiste caractériel (au profil relativement banal au demeurant) et sa mort politique immédiate ; soit, l’enflure à la dimension supérieure de son égo et de ses obsessions au prix de la rupture définitivement consommée avec la République.
Face à cet ultime coup de bluff, les syndicats n’auront eux même pas d’alternative le 7 au soir, sauver le soldat Sarkozy en négociant, ou lâcher la bride et se retirer d’une partie qui tout bien pesé n’a jamais été la leur.
Dernier rempart, pour l’énergumène, au dessus du gouffre qui s'élargi les spéculations anachroniques d’un PS tendu vers le mirage de 2012.
Il ne va pas falloir jouer petit bras.
Billet de blog 4 septembre 2010
Coup de bluff ... celui qui perd est mort (spéculation).
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