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Billet de blog 6 septembre 2010

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Il faut une insurrection qui viendra trop tard (pas glop).

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"L'opposition crie, le monarque s'amuse." (François BONNET)
"Comment traiter le mal à la racine ?" (Patrick RODEL)

Veille de grose manif...
Alors..., il dit quoi ?
Il dit qu'en toute logique "demain" devrait siffler la fin de la partie.
Avec déchéance préalable du monarque, coupable d'abus de confiance, spoliations, tromperies et parjures en récidives, injures au peuple et atteintes aux droits.
Il dit que demain devrait conclure à la rupture du mandat par le souverain.
Puis, la formalité accomplie... tant qu'il n'est pas trop tard, l'insurrection joyeuse... et à nouveau cet élan pour les temps à venir.
Mais, le souverain est au spectacle d'aujourd'hui. Le souverain est distrait. Il écoute les bateleurs, il aime à se faire peur, il aime à se regarder crier ses peurs.
C'est l'histoire d'une croyance.
Ils disent avec raison que ce monde est injuste. Et avec tout autant de raison qu'il faut en changer les règles.
Alors, ce qui paraît impossible ne le sera plus.
Alors les richesses produites reviendront à qui de droit.
Et le souverain frémit.
Cela est possible veut-il croire... sans changer de monde.
Inquiet mais crédule, il s'ébranle
Et les bateleurs ne le détrompent pas et le rassurent.
Mais le monde a déjà changé... ils ne veulent pas le savoir.
Ils préfèrent croire au mirage.
Et demain s'entretuer pour les dernières miettes de leur illusion.
Alors dans la souffrance, ...l'insurrection furieuse.
Il sera bien tard.

(voilà, voilà la suite)...

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