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Pays Seto. Nous roulons jusqu'à Podmotsa regarder la Russie qui est à cent mètres de l'autre côté du lac. On y aperçoit les dômes d'une église orthodoxe. Nous déjeunons à la ferme de Värska, préservée ou reconstituée comme on aime le faire dans les pays du nord. Tartu est la ville universitaire de l'Estonie...
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Nouvelle frontière, cette fois l'Estonie. Sur le chemin nous nous arrêtons au Château de Wenden à Cēsis. À Annas notre cabane située au bord d'un lac où s'écoule une rivière où nous pouvons nager est entourée d'un troupeau de 150 biches et cerfs. Ici on les appelle des rennes. L'endroit est totalement idyllique.
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Autre souvenir inoubliable de Rīga, le musée du ghetto où l'on apprend beaucoup du génocide qui frappa la presque totalité de la population juive lettone. J'évalue la hauteur de la petite fenêtre d'un wagon de bestiaux, comme celui d'où mon père sauta tandis que le train roulait vers les camps de la mort. Je ne pensais pas qu'un jour je connaîtrais cette horreur à un autre bout du globe.
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La vieille ville a un petit côté hollandais tandis que le quartier Art nouveau est foncièrement viennois. D'un côté des maisons datant du XIIIe au XIXe siècle, de l'autre une inspiration nette de la Sécession viennoise et de la Jugendstil. Les plus beaux bâtiments sont l'œuvre de l'architecte Mikhaïl Eisenstein, le père du cinéaste, lui-même né à Rīga, mais parti à l'âge de 5 ans...
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Je ne publie en général aucun article sur des sujets largement couverts par la presse. Sur le génocide à l'œuvre en Palestine, j'en lis tellement que je ne vois pas l'intérêt d'en rajouter. Je montre chaque fois ma solidarité avec les publications ou travaux de Simone Bitton, Eyal Sivan, Shlomo Sand, Ilan Pappé, Mona Chollet, etc. Sur le sujet j'ai tout de même écrit...
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Si voyager en Lettonie c'est voyager dans le passé, c'est dû à l'architecture qui a subsisté malgré la Seconde Guerre mondiale et l'occupation soviétique. C'est aussi un monde rural alternant champs cultivés et forêts préservées. Nous continuons notre périple vers Liepāja et Kuldīga...
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L'idée de rouler jusqu'à Plateliai est d'aller visiter l'ancienne base nucléaire souterraine soviétique, transformée en musée de la guerre froide. Sur la base de lancement de missiles de Plokštinė, l'un des quatre silos a été aménagé pour le public. On ne se rend pas toujours compte de la folie humaine, apôtre de la destruction massive, mais cela n'a jamais cessé, bien avant et encore aujourd'hui.
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Les marchandises vers les États-Unis seront soumises à des droits de douane à compter du 29 août. La Poste suspend donc tout envoi, à l’exception des « cadeaux entre particuliers de moins de 100 dollars », non concernés par la taxe. Ce genre d'article sympathique va devenir rare, car les Américains ne recevront plus grand chose...
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L'isthme est une bande de terre très étroite sur 98 km, barrée au sud par la frontière russe de l'enclave de Kaliningrad. Dans la conjoncture politique actuelle la frontière est évidemment fermée dans les deux sens. Nous l'apercevons au loin depuis Nida, en arpentant la dune de Parnidis.
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Né en 1917, Kazys Varnelis avait fui aux États-Unis en 1949 où il est resté jusqu'en 1998, avant de rentrer à Vilnius où il vécu jusqu'à sa mort en 2010. Les Lituaniens restent toujours très attachés à leur patrie qui a subi tant d'invasions brutales au travers des siècles, et particulièrement le dernier avec le nazisme et l'occupation soviétique qui suivit. La visite de la maison-musée...