-
Vinyland Odyssee est une sorte de collage. Il me rappelle ceux de Max Ernst ou Jacques Prévert, les affiches déchirées de Raymond Hains ou Jacques Villeglé, ou encore mes propres radiophonies... Certaines pièces sont drôles ou spirituelles, d'autres grinçantes et corrosives... Le chaos de l'ensemble, néanmoins parfaitement maîtrisé, produit un vertige...
-
L'Intelligence Artificielle est une révolution dont on ne connaît pas encore véritablement les effets sur l'humanité. Internet et les téléphones portables ont déjà totalement transformé les usages de toutes les populations. C'est une nouvelle église, le culte du robot suprême. Mais à l'I.A. j'opposerai, par exemple, l'A.I. pour l'Acte Instinctif ou l'Affranchi Indépendant...
-
Contrairement à ce qui était annoncé, Le locataire est un film comique, du moins jusqu'à ce que la folie prenne le dessus. C'est son côté kafkaïen. Max Brod raconte qu’en lisant des passages du Procès à ses proches, Kafka, perché sur un tabouret, riait aux larmes. Logique aussi lorsqu'on connaît l'humour, certes noir, de Roland Topor qui avait écrit le livre d'où est tiré le scénario.
-
Incroyable. Je découvre aujourd'hui, 56 ans après, un film où l'on me voit enregistrer Mouna pendant le Festival d'Amougies. Il y a 5 ans j'avais déjà retrouvé la photo où je suis en pied, avec mon manteau en Crylor et un collier rapporté du Maroc autour du cou. Le son est reproduit à différents endroits sur la Toile avec tous les groupes que j'avais enregistrés...
-
Hier soir, j'étais heureux de découvrir de jeunes compositrices dont les œuvres mélangeaient un orchestre avec une bande électronique, utilisant accessoirement la voix. Irrlicht de l'Autrichienne Eva Reiter et Pure Bliss de la Croate Sara Glojnarić m'ont particulièrement plu. L'Intercontemporain était dirigé par Vimbayi Kaziboni...
-
Pour ceux qui n'ont encore rien vu ni lu de cette saga, je conseille de commencer par le premier épisode de la saison 1, De César à Macron. L'Histoire n'est pas compliquée, mais complexe. Pacôme Thiellement décortique les rouages infernaux qui nous ont menés là où nous en sommes.
-
Si mon titre se réfère à une célèbre question d'arithmétique, me revient aussitôt la mélodie "Deux robinets coulent dans un réservoir !", le texte de Colette mis en musique par Ravel entre 1919 et 1925 dans L'enfant et les sortilèges. J'en possède plusieurs versions tant j'adore cet opéra d'une inventivité incroyable... J'avais donc un problème de robinets.
-
L'album Between Dusk and Dawn rassemble deux compositeurs et trois compositrices d'âge, d'origine et de styles différents : Jongsung Oh, Édith Canat de Chizy, Justė Janulytė, Gregory Vajda, Lisa Heute...
-
Ce genre de Blu-Ray, comme le pratique souvent Carlotta, est particulièrement intéressant par ses bonus, des entretiens récents avec Po-chih Leong ou l'historien Tony Rains, et d'anciens avec des comédiens du film. Cela permet de comprendre les conditions, les méthodes du tournage dans les conditions historiques, de mieux comprendre une culture éloignée de la nôtre.
-
Si la palette de Vassily Kandinsky est étendue, il le doit à son désir d'art total. Son, musique, lumière, décor, mouvement et relief font partie du spectacle qu'il donne à voir et à entendre. L'exposition Kandinsky à la Philharmonie de Paris, réalisée avec le Centre Pompidou, offre un va-et-vient très réussi entre la musique et la peinture, une sorte de voyage synesthésique...