Grosse gueule de bois ce matin avec ces deux symboles qui s'effondrent! Les sénateurs avec LOPPSI2 (Courir 2 lièvres) et les députés avec les retraites 62 ans (+67 ans pour le taux plein : Fin de la répartition) ont voté presqu'en même temps sans état d'âme, sans présence importante à l'Assemblée Nationale. Ah! les "Ponce Pilate" !.
On se rappellera longtemps de ce 11 septembre 2010, facile à retenir.
Que dire devant ce désastre ?
Le 24 juin 1984 Mitterrand cédait devant 2 millions de manifestants pour les écoles privées.
Seulement, voilà, Sarkozy n'est pas Mitterrand. Une fois le pouvoir acquis et de quelle manière, 2.5 millions de manifestants le font sourire. Alors 5 millions de manifestants ne l'impressionneront pas. IL S'EN FOUT. Cassez-vous pauv'... !
La France est prise au piège. Elle mourra comme les autres nations satellites soumises depuis bien longtemps.
Le silence de Médiapart et de la Gauche est surprenant.
Peut-être sont-ils assez cyniques, pour penser que le boulot fait par Sarko ne sera plus à faire ?
Bref se donner le bon rôle pour dire ce n'est pas nous ! OK on enlève 3 caméras de surveillance et 3 milices privées !
Mieux ! Si vous voulez sortir de ce merdier votez pour nous en 2012 ! Alors en 2017, on se refait un coup de balancier avec Copé ?
Y en a marre des calculs à la con !
Dans ma vie, j'en ai vu des conneries monumentales du genre :
- votez Lipietz pour pas donner la grosse tête à Voynet (on a vu le résultat).
- demandez à Ségolène Royal de se présenter aux primaires pour favoriser le retour de Jospin (on a vu le résultat).
- etc...
Maintenant notre vénéré et victorieux grand chef a un boulevard devant lui.
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Napoléon n’était plus jamais désigné par un seul patronyme. Toujours on se référait à lui en langage de protocole : « Notre chef, notre ami président, le camarade Napoléon ». De plus, les bêtes se plaisaient à lui attribuer des titres tels que « Père de toutes les bêtes », « Terreur des Soixante-huitards », « Ami des sans-riens », ainsi de suite. Dans ses discours, Frère Gentil exaltait la sagesse de Napoléon et sa bonté de cœur, son indicible amour des bêtes de tous les pays, même et en particulier celui qu’il portait aux infortunés des autres fermes, encore dans l’ignorance et l’esclavage. "Je veux lancer un appel à tous ceux qui croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et par les dictatures, à tous ces martyrisés pour leur dire que nous seront à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur nous."
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Parodie de la « Ferme des animaux », roman de George Orwell publié en 1945.
http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/jean-mezieres/080908/le-pa...
"Je veux lancer un appel..." ne passe pas ;-(
Pour mémoire
Extrait du discours au soir du second tour le 06 mai 2007
(...)Je veux lancer un appel à nos partenaires européens, auxquels notre destin est lié, pour leur dire que toute ma vie j'ai été européen, que je crois en la construction européenne et que ce soir la France est de retour en Europe. Mais je les conjure d'entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Je les conjure de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l'Union Européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde.(...)
Je veux lancer un appel à tous ceux qui dans le monde croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et par les dictatures, à tous les enfants et à toutes les femmes martyrisés dans le monde pour leur dire que la France sera à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur elle.(...)
Mes chers compatriotes, nous allons écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire. Je suis sûr qu'elle sera grande et belle, et du fond du cœur ce soir je vous dis :
Vive la République !Vive la France !
Extrait du discours au Zénith (18/03/07)
Dans les valeurs de la République, la fraternité n'est pas une valeur moins importante que les autres. C'est la plus importante de toutes.
Je veux remettre la fraternité au cœur de la politique. Ce n'est pas démodé. Ce n'est pas l'affaire de la société civile. Ce n'est pas seulement la préoccupation du monde associatif. Ce doit être le combat d'un Président de la République : la Fraternité ! Car sans elle on ne peut pas rassembler.
Je veux remettre la fraternité au cœur du projet républicain.
Je rêve que le peuple français tout entier se lève pour que la fraternité ne soit plus seulement un mot gravé sur le fronton des mairies mais devienne une réalité entre les hommes et les femmes de notre pays.