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Billet de blog 25 septembre 2013

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Lettre à Philippe...Léotard

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il y a des entreprises dont on ne sort pas indemne. J’ai écrit  un billet … en tir automatique d’une main, comme chantait le (très) regretté Philippe Léotard.

Comme habité… Quelques jours viennent de passer.

Je sais maintenant que c’était lui, la petite « musique »…enfin, je me comprends.

Il est des êtres que  la Mort regrette d’avoir emportés. Alors pour se  racheter, elle entrouvre leurs sépultures. Pour qu’ils reviennent le temps d’une inspiration faire l’amour à la vie…

De ces rencontres clandestines naissent des enfants illégitimes…

Ces bâtards sublimes comme le sont souvent ces enfants-là devenus notes de musique, chants lointains de sirène... guident les radeaux perdus...

J’étais naufragé et je me suis accroché à un filet de pêche perdu dans une mer virtuelle…Un fil du filet était cassé.

Il était écrit dessus : CE COMMENTAIRE...

Depuis je suis devenu ...un  funambule dansant sur ce fil... entre l'ici et l'ailleurs, confiant.

La Déesse Ishtar veille sur moi.

Hum, je sens que je ne suis pas loin de faire tourner les tables… 

Je ne pensais pas si bien dire. Faire tourner les tables...

Il y a quelque temps je disais ...

 [Que] Je prenais plaisir ensuite  à rassembler toutes les briques des murs qu'ils avaient érigés pour les peindre des couleurs de l’arc-en-ciel pour en faire des Lego…

Mais les visiteurs de mon jardin secret étaient tous des Grands. Ils ont tout compris de ce que j'avais écrit. Toutes les fleurs du jardin étaient connues d'eux. Ils ont déjà vu tellement de belles choses! C'est la croix que portent les adultes. Le petit Prince me manque depuis qu'il a rejoint sa planète emportant avec lui tous les boas qui ont avalé des chapeaux et les "s'il-te-plaît-dessine-moi-un-mouton".

S'il était là, il m'aurait demandé :

Que contruis-tu avec tes Lego? Un autre mur? Une abeille? Des escaliers vers la Lune? Un drakkar?

Alors je pense à lui et je voudrais VOUS inviter à construire ENSEMBLE un drakkar pour aller sur l'Ile de Philippe Le Clown Céleste...

Ishtar a commencé le mât.

@Lylo vous avez encore le "Nez Rouge du Clown Philippe" ? S'il vous plaît apportez-le...

Que tous ceux qui n'ont pas oublié Le Petit Prince, emplissent leurs seaux des pièces de ce Lego et construisent une partie du Drakkar qu'ils auront choisie. Je les reprendrai dans cette histoire naissante... 

Expérience de rêverie collaborative v1.0

@Lylo :

Step 1 : Extraction des limbes...

Step2 : Now playing... :o)

Chapitre 1 : Les drakkars de la déesse Isis

  Drakkars en mer, Tableau acrylique - Isis Sangaré 2013

- Chers amis, chuut plus un bruit! 

Isis, ma fille, garde les yeux fermés...

Papa t'emmène pour la première fois dans un de ses jardins secrets...

Tu t'souviens quand Nephtys ta petite soeur t'a dit:   On ne voit personne... on dirait qu'ils sont cachés!.

Tu n'as rien dit en souriant avec malice comme savent le faire les filles de ton âge...Je l'avais pensé aussi, mais je me suis douté que tu "cachais" quelque chose.

Ben, quoi? Le doute, c'est la marque de fabrique des "pôpas", non? Je profite pour te faire une révélation: tu sais, ces "soupçons" qu'on appelle (trop?) vigilance qu'on veut confondre avec l'amour, ce ne sont que des peurs. Oui, on a peur de voir la chenille devenir papillon... Et les papillons ça vole... Mais là n'est pas le sujet.

Ecoute, j'ai perçé le mystère du..."Drakkar": il est habité! Trop fort papa non? Bô gosse...

Tu prête? Tu peux les ouvrir... Tada!

Voici tes passagers: Lylo, Ishtar (c'est une déesse comme toi), Bérangère..

Et ce monsieur à longue barbe blanche... tu sais comment il s'appelle?

Tu ne devineras pas! : "Pas-si-fou". Drôle de nom hein? Et tu sais pourquoi il a un sceptre dans la main? Parce que c'est un un mage. C'est un magicien, si, si. Il a le pouvoir de transformer chaque phrase en étoile. Quand tu étais petite, tu m'avais demandé d'où venaient les étoiles. Ma réponse t'avais laissé dubitative. A raison.

Le big-bang, les constantes de Planck, le rayonnement résiduel et tout ça avec recul je me rends que j'étais allé un peu loin... Mais comme tu avais trois ans, cette "torture" est aujourd'hui prescrite, na!  :p

La vérité sur l'origine des étoiles est là : ce sont des êtres comme ce "fou" Pas-Si-Fou qui depuis la Terre, à travers les générations, qui les créent. Les éclairs de joie des gens qui les rencontrent, remontent toutes les nuits pour éclairer les voyageurs.

Dépêche toi de lire ce qui suit: c'est fournée du jour... avant qu'elles ne remontent ... :o)

Hum, Ishtar, l'évocation emporte vers la nef d'Abraham M., elle est aussi Isis, Astarté et Tanit...

Etonnante synchronicité, on se promène au coeur des secrets de l'univers ici, voyageant entre les éprouvettes du faux et du vrai, aux seuls alchimistes accessibles, découvrant les questions qui déstabilisent, puis lorsque l'on quitte les industrieux physiciens, béats autant qu'éblouis devant leurs esquisses inespérées, on vient trouver la réponse au sein des méandres de ce fil, qui s'étire entre le Nil ancien et le Tigre et l'Euphrate oubliés...

De Philippe Leotard, je n'ai pas de souvenir d'une gueule ravagée, d'un génie trop noyé ou d'une vie éphémère, non, juste celui d'un couple, rue César Campinchi, à Bastia, voici plusieurs dizaines d'années.

Ils traversaient anonymes, et pourtant déjà importants, en regardant à droite et à gauche, bien plus bas dans la rue.

J'ai croisé leur regard, et bien sûr comme on fait chez nous, j'ai détourné les yeux et passé mon chemin, la célébrité et la beauté de Nathalie Baye et d'une paire parfaite à ce moment, méritant le respect et la tranquillité...

Ainsi, le sens de la vie se retrouve ici, dans une vie en forme d'éclair et de coup de tonnerre, pareille à des millions et pourtant saisissante, à ceux et celles qui la côtoient, comme peu d'autres avant et après elle, immédiatement et parfois pour longtemps pour le passant, à jamais pour l'intime.

La vie procède à chaque instant au sacrifice d'elle-même.

Si l'on comprend le sens de ce qui n'en n'a pas, alors la réponse à toutes les questions est là.

La déeesse est aussi guerrière,  elle régit les champs où la violence moissonne, mais elle embrasse de ses cuisses et de ses bras la mâle ardeur pour l'acte de mourir d'extase autant...

On doit comprendre comment les anciens réussissaient à faire de la sagesse d'Athéna un double féminin de l'incroyable art marsien, comment les déesses de la vie et de la fertilité furent celles du combat pour former, après des siècles de déraison et de folie, dans la figure de  Marie, la Mère du Roi du Ciel...

Bien sûr, l'Occident a des caractères directement issus de l'Orient très proche, mais pour avoir une idée, peut-être, il faut connaître l'existence si lointaine de Kwannon, ou faire l'expérience du vrai soi, qui est aussi féminin à l'homme que masculin aux dames.

C'est ainsi.

L'hommage se fait non pas aux morts, et encore moins aux vivants, seulement à leur histoire, celle de cette traversée de l'immensité, par une frêle embarcation, qui pourtant s'avère lorsqu'on y songe, aussi indestructible que l'est l'air ou l'eau, le vent ou la terre, qui sont  transformation.

Nos alchimistes, les premiers, l'avaient expliquée.

Nos physiciens l'ont redécouverte.

Mais nos poètes l'ont chantée, et surtout, surtout ... Nos artistes, le mieux, l'ont vécue.

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