C'est un chiffre ahurissant que les médias, très peu..., laissent paraître. Par honte pour une société...? Pour éviter d'attiser des colères légitimes et leur traduction potentiellement explosive...? Qui sait...? Ce serait 37% des chômeurs et chômeuses qui seraient discriminés-es à l'embauche, lors d'entretiens d'embauche. Le pire c'est que ces discriminations sont faites de manière aussi arbitraire qu'en fonction de facteurs comme l'apparence physique (obésité, handicap), par le fait paradoxal quand on cherche un emploi d'être chômeur-euse, par les origines tant par rapport à la couleur de peau que celle du lieu d'habitation, par le sexe et l'âge, voir jusqu'à l'orientation sexuelle, quand les opinions politiques et syndicales arrivent en dernier dans ce palmarès de la honte. Rappelons donc simplement que cela, la discrimination avec les motifs évoqués plus haut, dans l'emploi et pour obtenir un emploi, est interdite par la loi et que lorsqu'elle est pratiquée et reconnue (encore faut-il avoir les moyens de le prouver...?) elle constitue une atteinte à un droit fondamental..., condamnable. PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION
DU 27 OCTOBRE 1946.
C'est aussi un sondage d'ifop à prendre avec des pincettes, car en demi teinte, étant donné que rien n'est cité en matière d'étude pour faire référence à plusieurs années consécutives pour examiner un phénomène de société s'aggravant, stable ou en régression. Quoiqu'il en soit..., c'est une consternation supplémentaire, dans un contexte économique et social ou l'emploi est aussi absent que les aides financières et prestations sociales (indemnité chômage, RSA) disparaissent au lien d'augmenter..., comme pour ces 77 000 allocations sociales au titre d'indemnité chômage non distribuées à leur ayant droit au mois d’août. L'amplification de cette consternation finit par aboutir à un profond dégoût lorsque la stigmatisation politique et sociale grandissante des demandeurs d'emploi finit par se transformer par leur culpabilisation, au moment même ou ils arrivent à décrocher un rare rendez-vous d'embauche auprès d'employeur (du public aussi...?).
Mais, vu comment Pôle Emploi a été lui même discriminé (ce n'est pas pour défendre cette institution, ni ses hauts fonctionnaires, mais plus le "petit personnel" en lutte) pendant le dernier quinquennat et en début de mandat "socialiste", par la droite folle aujourd'hui comme hier, et forte qu'en gueule, est-ce surprenant que les chômeurs-euses soient aussi discriminés-es...? Vu la concurrence (non-libre et bien faussée) que cette droite a installé (avec l'aval actuel de cette pseudo "gauche") en laissant se créer et prospérer des fossoyeurs de l'Emploi comme des sites internet du genre Leboncoin, etc (ou l'on trouve des arnaques de particulier a particulier mélangées à des arnaques d'emploi...?)..., là encore, la surprise est-elle de mise...? Vu que le-a chômeur-euse est culpabilisé-e de sa situation quand il arrive à décrocher un rare rendez-vous sur les quelques restes d'annonces d'emploi apparentes sur le site de Pôle Emploi et dans un marché de l'emploi s'étant enterré pour favoriser les réseaux privés, les employés-es fraîchement débauchés-es, et le bouche à oreille patronale..., faut-il vraiment encore s'étonner de la sorte de ce marasme, que dis-je, ce marécage social nauséabond...?
Ne serait-ce pas plutôt une stratégie de casse sociale de longue date qui donne ses fruits pourris aujourd'hui que la presse souligne si peu...? Cela serait alors intéressant de savoir s'il existe des sondages antérieurs identiques (pourquoi la contextualisation plus générale de cette information n'est pas donnée pas à la lecture par l'ifop...?) pour faire une comparaison et mesurer réellement l'impact de ces discriminations, leurs évolutions - leurs différenciations (privé/public) et raisons d'être, dans le temps et l'espace.
Et cette stratégie de casse sociale, si elle est avérée (?), n'a pas finit de faire ses ravages. Surtout sur les chômeurs-euses longues durées qui eux-elles sont comptabilisés-es dans une courbe qui est beaucoup plus à la hausse (d'autant qu'elle est tue) que celle qu'un gouvernement a promis d'inverser. D'autant plus quand de l'autre coté, avec l'autre "main invisible" pourrait-on dire..., la gouvernance de droite complexée (entendez la pseudo "gauche" menant une politique de droite) cherche à inverser la courbe du chômage à coup d'emploi ne favorisant qu'un certain type de chômeur-euse (en radiant aussi comme on l'a vu plus haut), par des pratiques discutables comme du clientélisme, du favoritisme électoral et autres principes de "méritocratie", en s'arrogeant le droit de prendre la liberté de bafouer un droit fondamental pour certaines propositions de formation pour les nouveaux bénéficiaires du "RSA pour les jeunes" conditionnée à un contrat.
Alors certes, c'est la moins pire des solutions que d'aider un minimum, que certains-es, que ceux et celles voulant s'en sortir...(?). Mais cela suffit-il a faire le beau sur les plateaux télé..., en vantant une reprise de la croissance (des dividendes oui et c'est tout...!) quand plus de 3 millions de demandeurs-euses d'emploi en catégorie A restent sur le carreaux...? Tout ça à cause d'une politique de l'offre combinée à celle de l'austérité qui par ces "cadeaux" mirobolants et moribonds fait à un patronat en demandant encore plus quand ils ont autant sans aucune contrepartie, provoque un manque de moyen, de recette et pour répondre à un droit fondamental d'aide que ces prédécesseurs à cette gouvernance actuelle, s’acharnent à vouloir couper, conditionner encore plus, stigmatiser sous la terminologie "d'assistanat" (regardez donc du coté des 100 milliards d'euros/ans d'aides publiques aux entreprises sans contrepartie, et comparez à ces 40 à 50 milliards d'euros/ans, en baisses sévère maintenant, vous mesurerez mieux qui est assisté), et pour un vrai plan de relance économique d'envergure dirigé par l’État lui même.
Le résultat in fine, n'est-il pas d'essayer de nous faire accepter ce massacre de notre modèle social en le calquant sur celui Allemand avec 20% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, des job à 1 euros, 7% de chômage de masse, quand en France on en est à 14 voir 15% de gens vivant sous le seuil de pauvreté, encore aucun job à 1 euro mais pour combien de temps (?), et plus de 10% de chômeurs-euses en catégorie A...? Soit, nous faudrait-il accepter d'avoir un taux de chômage constant avoisinant les 10%, plus de pauvre avec un seuil de pauvreté plus bas du fait de la paupérisation de la société et donc de la diminution du revenu médian, moins d'aides et prestations sociales (parce que moins de cotisation sociales patronales, moins d'impôt sur les sociétés et les très riches - seuls à avoir un impôt régressif - et plus de fraudes de leur part) voir faire baisser le montant de rémunération du SMIC....? Et après avoir aligné tous les pays membres sur le moins disant social et fiscal, ils-elles, nos dirigeants-es nous diront qu'ils-elles sont d'accord pour parler d'une Europe politique et harmonisée, n'est-ce pas...?