Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 11 décembre 2013

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La morale et M-E Leclerc.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est le coup de gueule du jour, a ce qu'il parait... Du moins c'est ce qu'un coup/coût (?) de com. veut nous faire croire... C'est soit-disant par souci de protéger "le pouvoir d'achat" baissant dangereusement, celui des Français-es modestes, qui achètent..., qui consomment moins de jouer à l'approche des fêtes de fin d'année..., entre autres..., dans ses magasins..., qu'un grand patron de la distribution, nommé Michel-Edouard Leclerc, c'est fait le pourfendeur de la leçon de morale à destination des décisions politiques de ce gouvernement "soit-disant "social-démocrate-libéral"... Cela en serait risible.., si cette communication politicienne et entrepreneuriale n'avez de cynique que l'hypocrisie de son idéologie inavoué et inavouable.

Protestant (du moins pas vraiment franchement parce que s'abritant derrière un renvoie de responsabilité quand à ses futurs bénéfices sur la pauvreté de ses clients-es) contre la hausse de la TVA devant payer, pour partie (7 milliards d'euros/ans) le Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi, dont il bénéficie largement.., alors que son marché n'est aucunement en concurrence avec un commerce extérieur agressif, lui permettant quand même d'alléger d'autant plus les cotisations sociales patronales qu'il réclame en pleurnichant encore plus conséquentes..., cette personnification de la pseudo réussite française (mesurée qu'en terme de poids d'une fortune personnelle, d'un bénéfice d'entreprise, et pas en bilan social), se veut être le "chevalier blanc" du pouvoir d'achat des pauvres... Rien que ça...? Il annonce donc qu'il va "différer la hausse"..., plus vague que ça y a pas..., "mais qu'au finale il la fera répercuter quand même sur les consommateurs-trices" (sur iété ce matin)... Et cela ne serait pas de son fait, de son envie..., de ses marges et bénéfices et des désires des actionnaires qu'il ne veut pas surtout pas toucher..., mais de la faute du politique donc... Est-ce vraiment un postulat moral et politique défendable que cet argumentation consistant à se renvoyer la responsabilité de plus de misère prochaine..., l'un sur l'autre, quand le fond du sujet, du débat se veut non pas en résoudre sa cause mais s'en préserver soit même...? On se croirait presque devant un gamin dans une cour de récrée, quand il s’apprête à nous faire raquer, à nous racketter encore plus, en accusant le gouvernement. Car même s'il n'a pas tort, à la marge et sur une partie du fond, en ce qui concerne un reniement de promesse présidentielle, soit la lourde sentence tombant sur les modestes par la hausse de TVA..., il n'en reste pas moins son exécuteur, son bourreau consentant (voir content en terme de profit immédiat même) et non ce chevalier blanc défenseur de leur pouvoir d'achat.

Et proférant sa devise habituelle, celle bien connue du monde financier néolibéral, de "défendre des prix bas, c'est protéger le pouvoir d'achat des plus modestes"..., il ose se pavaner sur les plateaux télé, sans contradicteur bien sûr.., avec la connivence des "chiens de gardes" pour vomir sa propagande nauséabonde..., en se permettant de donner des leçons de politiques et de morales quand à respecter une parole....? Mais plus les prix sont bas..., plus les salaires produisant en masse les richesses, les biens, le sont en conséquence. De plus.., plus cela creuse les inégalités, et enrichie conséquemment qu'une toute petite partie de la société.

C'est sûr qu'à l'écouter, au lieu d'engager une parole politique..., c'est mieux de mentir et de cultiver l’ambiguïté politicarde sur fond d'élection municipale... Car ce M. compte bien répercuter la hausse de la TVA sur les prix de première nécessité, même s'il dit retenir sa main (invisible)... Alors comme pour s'en excuser il se fait passer en victime revêtant l'armure du moraliste et du juste d'opérette. Ce chevalier n'a de blanc que la surexposition médiatique du moment... Qui puis-est..., critiquer en crachant dans la soupe qui le nourrit grassement alors que son besoin, son envie, ainsi que celui de ses actionnaires, sont plus que satisfait au regard des modestes dont il prétend défendre le "pouvoir d'achat"..., souligne l’ambiguïté de son appétit insatisfait (en terme d'abus de subventions publiques, de travail gratuit des chômeurs-euses, etc) des plus cupides..., quant à combler d'abord les augmentations de salaires de ses salariés-es modestes (des temps partiels contraints, des emplois précaires, etc), qu'il exploite en grande majorité... La leçon de morale politique commence par être entendue, acceptée, comprise, quand celui s'en faisant le donneur fait preuve d'une vertu exemplaire, irréprochable...

Mais cette marque, son patron adulé..., n'en est pas à sa première perfidie dans le domaine de la communication, comme dans celui du coup politique. Mais tiendrait-il le même discours face à un syndicaliste, face à un-e employé-e aiguisé-e politiquement, face à un responsable de parti politique vraiment engagé à gauche..., quand son jeu et son attitude chevaleresque n'existe que derrière une caméra, un maquillage et sa solitude au sourire à la dent blanche récitant un plan com.??? Alors ne gaspillons pas notre salive plus longtemps..., ça n'en vaut pas la peine, et appelons donc au boycotte pour commencer.  C'est à croire qu'elle, cette marque aime se faire taper dessus...?

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