
Les élus locaux ont l'obligation de mettre en place un plan de déplacement urbain (PDU) pour garantir aux citoyens un environnement sain. Ces élus en sont prévenus depuis 1982. Les pics de pollution et les mesures de circulation alternées montrent qu'ils n'ont rien fait d'efficace en 32 ans. Il est peut-être utile de le rappeler à la veille des élections municipales pour éviter de reconduire les mêmes incompétents.
Le politique ne peut pas se retrancher derrière des échecs de négociations. Il a pour mission de les engager et de les faire aboutir. S'il ne s'agit que de les accompagner et d'en constater l'échec, ce n'est pas un politique mais un greffier. Il n'a aucune légitimité a resolliciter les suffrages s'il ne peut qu'offrir le spectacle de son impuissance ou de son incompétence, voire de son abdication et de son manque de courage... politique.
Les pics de polution sont un exemple supplémentaire des escrocs du consensus
Wikipédia : " les plans de déplacements urbains (PDU) ont été formalisés pour la première fois dans la loi d’orientation sur les transports intérieurs (LOTI) en 1982. Ils prennent un caractère obligatoire avec la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE) en 1996. La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), votée en décembre 2000, renforce encore le rôle des PDU.
L'élaboration d'un plan de déplacements urbains est obligatoire, dans les périmètres de transports urbains inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants ou recoupant celles-ci. Ce plan est établi pour une durée de 5 à 10 ans et doit être révisé en cas de modification du périmètre de transport urbain.
Élaborés par l’autorité organisatrice de transport urbain (AOTU), les PDU s’intègrent dans une logique urbaine globale. La loi SRU insiste sur la cohérence territoriale, donc sur l’articulation entre la planification urbaine et les politiques de déplacements. Les documents d’urbanisme doivent désormais tenir compte des conséquences de l’urbanisation sur les trafics et donner la priorité au développement des zones desservies par les transports publics. Les plans locaux d’urbanisme (PLU) doivent être compatibles (au sens juridique du terme) avec les PDU, qui eux-mêmes doivent être compatibles avec les schémas de cohérence territoriaux (SCOT) lorsqu’ils existent. "