
La CGT, FO, la FSU et Solidaires organisent aujourd'hui une journée d'action contre le "pacte d'irresponsabilité". Thierry Lepaon a dénoncé très sévèrement le président de la République ce matin sur RTL. La critique fait le constat d'une trahison. Le secrétaire général de la CGT dénonce un comportement opposé aux promesses du discours du Bourget : "Oui, je lui en veux", "C'est le patronnat qui est asisté par ce gouvernement"" Nous avons essayé d'être responsable dans une situation particulièrement dramatique pour les salariés qui ne voient pas leurs salaires augmenter, qui voeint la courbe du chômage augmenter et celles des dividendes également. "
"Les 200 milliards d'euros d'aides versées déjà tous les ans au patronnat cela correpond à dix fois le déficit des caisses de retraite dans notre pays dont on nous parle à chaque fois comme d'un déficit abyssal. "
" Cela fait maintenant vingt ans qu'on nous dit que la France s'en sortira, que l'emploi sera plus nombreux et de meilleure qualité si on baisse la coût du travail dans notre pays ; cela fait vingt ans que cela nous mènedans une impasse, qu'on appréhende mieux aujourd'hui avec ce qui s'est passé en Espagne, en Grèce, au Portugal et en Italie. "
" Oui, je lui en veux (à François Hollande), parce qu'il n'a pas respecté ses engagements, parce qu'il mène une politique contraire aux engagements qu'il a pris devant les Françaises et les Français, on peut tous se nourir d'exemples concrets entre les discours, notamment celui du Bourget, et la politique qu'il mène maintenant ; je crois qu'il y a un immense décalage entre ce qu'il nous avait dit et ce qu'il fait et cela crée de la déception et ma crainte c'est que la déception ne se transforme en un vote pour les candidats présentés sur les listes de Marine Le Pen, ce qui serait un drame pour notre pays. "
" Aujourd'hui, ce sont des manifestations pour les salaires, pour l'emploi, pour la défense de la pretection sociale et contre le pacte de responsabilité tel qu'il a été mis en place par François Hollande, son équipe et quelques syndicats de notre pays. "
Ce pacte d'irresponsabilité " d'abord il est irresponsable parce qu'il n'a pas été discuté et négocié dans des formes qui auraient du être les nôtres. Je vous rappelle quand même que c'est François Hollande qui le 31 décembre au soir brandit un chèque de trente milliards, il le donne à Pierre Gattaz et après il dit aux syndicats mettez vous d'accord sur les contreparties à ce chèque de trente millairds d'euros ; il est irresponsable parce qu'il met un coup d'arrêt au fiancement de la sécurité sociale par le travail ; enfin, il est irresponsable parce qu'il s'inscrit dans les politiques antérieures, y compris celles menées par Nicolas Sarkozy, en son temps, d'abaissement du coût du travail et on est aujourd'hui, je vais le redire, à 200 milliards d'aides (au patronnat) ; on parle beaucoup des salariés quis eraient assistés, des chômeurs qui seraient assistés ; aujourd'hui, pour nous, c'est le patronnat qui est assisté par ce gouvernment et c'est quand même un comble pour ceux qui ont voté pour François Hollande " (6'30")
" Il est possible d'avoir une politique de gauche, telle que l'avait définie François Hollande lors de sa campagne électorale et qu'en tournant le dos aux engagments qu'il a pris il tourne également le dos aux Française et aux Français, et notamment aux salariés. "
" D'un point de vue économique on voit très peu de différence entre ce qui se faisait avant et ce qui se fait maintenant. "
En fait, l'actualité du remaniement n'est pas abordée de la manière la plus pertinente.
S'il doit y a voir un changement, ce n'est pas de Premier ministre qu'il faut changer mais de président, à moins qu'il se change lui-même. Et maintenant. Parce que cela fait déjà deux ans qu'il fait attendre.
Un président qui botte en touche, se défausse sur des partenaires, un dialogue, le temps de la réflexion... La ficelle commence à être usée.
Les Français n'ont décidément pas de chance avec leurs présidents (Nicolas Sarkozy : Haute trahison ?).