
En haut de la photo, Rached Ghannouchi, Président-fondateur du parti islamiste tunisien Ennahdha, et en bas, le Président-candidat Moncef Marzouki.
Tartour [1], le Président provisoire,
Falsificateur de notre Histoire,
Des citoyens, il est le diviseur,
Et d’Ennahdha, il est le relookeur :
N’avait-t-il pas déclaré, du haut de son perchoir,
Que c’était à Ali Larayedh que nous devions la victoire [2]
Qui venait de nous faire sortir de notre cauchemar
Il est, en outre, un expert récupérateur
Des évènements nationaux de l’heure
Et, en politique, grand mauvais joueur,
Impulsif dans ses décisions et boudeur,
De l’instabilité, un important facteur,
Tout en étant un confirmé dénigreur
Des médias nationaux et de ses challengeurs,
Surtout, quand il est en voyage à l’extérieur,
Lui, le Président-touriste-voyageur
Qui plus est, il est un dépensier majeur [3],
Quitte à se transformer en parfait menteur,
En oubliant son passé de droit-de-l’hommiste
Qu’il a troqué contre son présent populiste,
Et cela, pour les besoins de son égo ravageur,
De son acharnement à vouloir rester en piste,
Après avoir gouté au pouvoir et à ses douceurs,
Le bien-être du Peuple n’étant plus sur sa liste,
Et de sa campagne électorale gbagbiste [4],
En tant que candidat des islamistes [5],
Des LPR [6], leurs milices fascistes,
Des salafistes et des djihadistes,
Soutenu par la chaîne Al- Jazeera, dont il est pigiste [7],
Et ses propriétaires, ces Émirs esclavagistes,
Il ne lui manque encore qu’Abou Yadh [8] et ses terroristes !
De plus, du Dialogue national, il fut toujours un saboteur
Et ses discours sur les droits de l’homme sont, de fait, un leurre[9]
C’est un Robert Ménard porté par d’autres souteneurs
Aussi, lui, Président de tous ! relève de la gageure
Salah HORCHANI
[1] Tartour est le sobriquet du Président Moncef Marzouki, déclaré finaliste, avec Béji Caïd Essebsi, au second tour des élections présidentielles, lors du premier tour de ces élections qui a eu lieu le 23 novembre 2014. Ce sobriquet, que l’AFP a fait entrer dans ses dépêches :
est né sur les réseaux sociaux pour indiquer que le Président est sans pouvoir : "Tartour", terme arabe pouvant se traduire par « personnage insignifiant, de décor ».
[3] En moins de trois ans à la tête de l’État, le Président Moncef Marzouki aurait effectué près de 150 déplacements à l’étranger ! Voir, à ce sujet, le paragraphe, intitulé « 1. Moncef Marzouki, le Président-voyageur », de mon article titré « Le Chant du cygne du Président-voyageur tunisien », paru sous le lien suivant :
Dans ce contexte, voir aussi :
http://numidia-liberum.blogspot.com/2014/12/largent-de-poche-de-marzouki.html
[4] L’expression « gbagbiste » fait allusion au slogan de campagne du Président-candidat Moncef Marzouki, à savoir "On gagne...ou on gagne !", qui fut, tout simplement, plagié sur le titre "On gagne ou on gagne" d’une chanson de propagande (voir vidéo ci-dessous ) consacrée au régime de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo.
https://www.youtube.com/watch?v=MfcG494pK9Y
Voir, dans ce cadre, aussi,
http://www.kapitalis.com/afkar-2/25756-marzouki-sera-t-il-un-second-gbagbo.html
[6] Il s’agit des milices du parti islamiste tunisien Ennahdha, milices auto-proclamées « Ligues de Protection de la Révolution ».
[7] Voir, par exemple, mon article intitulé « Le Président Tunisien Moncef Marzouki a travaillé dur cette semaine pour les Droits de l’homme… en tant que plume d’Al-Jazeera ! », paru sous le lien suivant :
Le mouvement « Ansâr ach-Charî’a » d’Abou Yadh est considéré, aujourd’hui, le principal responsable des assassinats politiques et des exécutions terroristes en Tunisie.
[9]http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/inventaire-de-la-tunisie-apres-143427