Comme nous nous y sommes engagés dans le billet du 6 mars, nous vous communiquons le bilan de l'élan de solidarité en faveur de James Dunne.
http://blogs.mediapart.fr/edition/camedia/article/060314/soutien-au-lanceur-dalerte-jamesinparis-ne-lachons-rien
Le combat de James est long, sera long, il demande de la ténacité, ténacité d'autant plus résistante qu'elle s'appuie sur un profond sens de l'éthique et de la responsabilité de James : l'affaire du licenciement par l'entreprise Qosmos, jugée aux prudhommes une première fois en octobre 2013 et renvoyée en départage devant un magistrat professionnel, le sera début 2015.
Pendant ce temps, le même Qosmos a déposé plainte contre James pour « diffamation », plainte déposée également contre la FIDH (ici, plainte pour « dénonciation calomnieuse ») . James doit donc avoir un deuxième avocat.
Rappelons aussi que tout le travail de lanceur d'alerte de James Dunne et la plainte déposée par la FIDH n'ont pas pour simple but de faire condamner des entreprises potentiellement complices des crimes contre l'humanité, mais permettent aussi de faire avancer la législation encadrant la vente et la fourniture des technologies de surveillance et d'interception des communications.
Vous avez été quelques dizaines à soutenir James Dunne, à lui permettre tout autant de desserrer l'étau financier que de se renforcer moralement grâce à votre générosité : que chacun en soit grandement remercié. CAMédia, avec l'accord de James, vous transmet ici le résultat de votre élan : la somme totale récoltée, tous moyens de paiement réunis, est de 2659 euro.
Le combat de James Dunne est le nôtre, chacun qui a fait sa part en finançant une partie de sa défense a fait un acte réel de solidarité citoyenne : merci à tous !
Le soutien à James Dunne se poursuit:
Si vous voulez participer à la solidarité pour James Dunne, faites un chèque à l'ordre de CAMédia, au dos du quel vous marquerez « soutien lanceur d'alerte ».
Adressez ce chèque à l'adresse parisienne de CAMédia : CAMédia, 100 rue de Charonne, bâtiment D, 75011 PARIS.
Merci
Un mot encore : depuis cet appel, CAMédia s'est mobilisé pour soutenir également Olivier Thérondel (affaire Tracfin/Cahuzac). CAMédia a depuis commencé à rencontrer d'autres organisations qui se préoccupent de la protection des lanceurs d'alerte, car la France est en très grand retard sur de nombreux pays dans ce domaine, ne serait-ce déjà que dans le champ juridique : un long entretien avec une chargée de mission de Transparency International - France ouvre de réelles perspectives. Au travail !