Il y a, dans les banques coopératives, les questions majeures (filiales piégeuses, parachutes en peau de sociétaires, fonctionnement à la soviétique) et les farces trop drôles pour être vraies. Ainsi la dernière pub du Crédit Agricole (campagne protection) mettant en scène une salariée et des sociétaires. Le dialogue surréaliste est ouvert par les clients (sociétaires et donc patrons) :
Le sociétaire :
« - Au Crédit Agricole, vous êtes une banque. Pourquoi j'irais m'assurer chez vous ?
La salariée :
- Qu'est-ce-que c'est qu'un bon assureur pour vous ?
Le sociétaire :
- Moi, ce que je voudrais, c'est un assureur qui m'écoute. Qui me propose un contrat qui corresponde à mes besoins.
La salariée :
- Quelque chose de personnalisé. Justement, moi je suis votre banquière, je vous connais bien. Ça me permet de vous proposer des assurances qui vous correspondent vraiment. Et puis comme ça, c'est facile, on sait où vous trouver."
Voix off :
Au Crédit Agricole, on vous assure bien parce qu'on vous connaît bien.
Crédit Agricole, banque et assurance
Pauvre salariée - vertigineuse d'incompétence - et malheureux sociétaire qui ignore les décisions votées en Assemblées Générales... et les finalités de la coopérative.
La Bourse est passée par là ?
Bancassurance... Banque et assurance ? Banque coopérative et assurance filiale commerciale ? Viande de cheval et vache folle... On ne se refait pas...
En face, les mutuelles « sans but lucratif » vendent de la filiale bancaire très lucrative pour les dirigeants. Ça s'appelle la tromperie globalisée ? La fraude permanente ? Un coup d’État ?
Un mauvais coup pour l’État de droit ou simplement du n'importe quoi ? Une justice piétinée et vingt millions de sociétaires sur le mur des cons ?
Quand les bornes sont franchies...