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François Pérol devant les juges pour confiscation de coopératives financières, selon un article de Valérie de Senneville et Véronique Chocron (Les Echos du 17 janvier) : Les juges prêts à entendre François Pérol. François Pérol se dit protégé par « son bilan » ! Le bilan est en effet sans appel : mise à mort de deux banques coopératives pour en faire des OBNI (Objets Bancaires Non Identifiés) et ruiner les sociétaires en leur fourguant des actions Natixis. Un projet devenu banal, en France, dans le monde de la finance... mais qui reste discutable. Plus que tout au regard de l'article 1er de la loi fondamentale du 10 septembre 1947 qui devrait orienter l'action et mesurer le bilan de tout gérant de coopérative. Les sociétaires, lors des Assemblées Générales – j'en témoigne – n'ont jamais reconnu la légitimité de François Pérol. Le seul intérêt qui devrait guider le gérant est celui des sociétaires, dans la logique coopérative, dans la logique de banques coopératives qui sont des alternatives aux banques commerciales, au monde capitaliste, à la recherche du profit (redistribution des excédents). Le grand œuvre des utopistes, de Frédéric-Guillaume Reiffaisen et du Conseil National de la Résistance mérite le respect. N'en déplaise à François Pérol.
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