Pour la première fois, l'UFC-Que Choisir, sous la plume de Erwan Seznec, alerte sur les dérives et délires souvent évoqués dans cette édition.
Confirmation de nos informations et analyses : il y a menace de ruine pour les sociétaires. L'Agefi est sur la même position : il y a volonté de transférer aux Caisses Régionales le risque potentiel : « Crédit Agricole SA fait preuve d'imagination pour muscler son capital » (un article de Alexandre Garabedian le 3 septembre).
Il est urgent de réagir. D'exiger le respect de la loi du 10 septembre 1947 et des valeurs de l'Economie Sociale et Solidaire. Plus que jamais, il est possible d'organiser le retour dans les clous. Tous aux créneaux.
L'occasion de rappeler que les associations de consommateurs trouvent leur origine dans les coopératives de consommateurs (actuellement pillées). Retour aux sources ?
C'est à l'UFC-Que Choisir, grâce à Catherine Maussion, il y a 30 ans, que j'ai commencé à alerter sur les dérives et les délires (Catherine Maussion est désormais à la rédaction de Libé). Et c'est Luc Bihl, avocat de l'UFC, initiateur de beaucoup de textes législatifs pour la protection du consommateur, qui – avec nous – a, le premier, exigé le respect de la loi fondamentale du 10 septembre 1947 devant les tribunaux.
Souvenirs, souvenirs... et triste actualité. Bof !