Eux, on les enferme. On les entasse dans des cellules surpeuplées, on les prive de lumière, d’espoir, de dignité. Leurs familles attendent, le cœur lourd, devant les grilles du parloir, ces portes qui ne s’ouvrent que pour les humilier un peu plus. Et puis, il y a l'ancien président.
En France, j’avais six ans. J’étais le seul Arabe de l’école, et cette différence, je la portais comme une ombre. Les enfants de mon âge ne me montraient pas de haine, pas de racisme crié à la récréation – non, c’était pire que cela. C’était le rejet social, cette distance polie mais implacable, ce mur invisible qui se dressait entre eux et moi.
Le 29 octobre 2025, en pleine discussion sur un amendement visant à créer une fondation pour la mémoire des harkis, le député LFI Abdelkader Lahmar déclare : « N’utilisez pas le mot harkis, car il veut dire traître. Utilisez plutôt supplétif de l’armée française. » Ces mots ont résonné en moi comme une déchirure.
Une famine qui a frappé l'Algérie en 1867 en raison de la politique de terre brûlée de la France, de l'assassinat, du déplacement et de la confiscation des biens des paysans algériens, dans le but d'éliminer la résistance populaire.