Plus de 300 membres d'une agence onusienne pourvoyeuse d'une aide humanitaire vitale aux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne au cours des deux dernières années. Un auteur de bande dessinée occupé à se promouvoir comme un homme de paix ayant le souci des Palestiniens a relayé les accusations mensongères du gouvernement israélien à leur encontre.
Certaines voix s'indignent aujourd'hui de devoir faire face aux conséquences de leurs déclarations pendant deux ans de génocide. Ces dernières doivent pourtant leur être rappelées. De manière générale, un certain nombre de graves propos tenus pendant ces deux ans par des personnalités des mondes politique et médiatique ne doivent pas être oubliés.
Deux ans d'horreur à Gaza et tout un monde médiatique occupé aux apparences plutôt qu'à appeler à l'action, quand il ne penchait pas, si souvent, du côté des génocidaires plutôt que du côté de leurs victimes.
L'attitude de l'État français face aux dangers encourus par certains de ses ressortissants, passagers de la Global Sumud Flotilla, rappelle l'urgence à ce que cet État se trouve de nouveaux responsables.
Deux poids, deux mesures. On a parlé à raison des otages israéliens mais on a vraiment peu parlé des détenus palestiniens, comme s'ils ne comptaient pas. La barbarie, c'est aussi de contribuer à consacrer l'idée d'une inégalité des vies. Nos gros médias s'y emploient largement.
Greta Thunberg, parvenue en Grèce, a parlé comme toujours du sort des Palestiniens. Sa seule préoccupation, quoi qu'en disent ses détracteurs français aux mots très semblables à ceux, à son égard, de l'État génocidaire israélien (voir notamment à ce sujet mon précédent billet : "Un peu de cran, Sophia Aram!").