En prolongement de l'article d'Antoine PERRAUD "Toute une éducation à refaire".
Il faut d'abord faire un peu d'histoire, même sommaire et consulter la fiche wiki. 
Il faut ensuite, comme toujours, prendre un peu de recul, ou faire un pas de côté, pour comprendre et s'entendre. 
De quoi parle-t-on ?
Il n'est pas indifférent de constater que le ministère aujourd'hui en charge (symbolique s'il en est) de l'éducation s'appelait à l'origine "ministère de l'instruction publique".
Et que c'est peu à peu, grâce à la prise de conscience et à l'émergence progressive d'une pensée politique cohérente qu'en son sein ont pris corps les prémices des politique publiques de la culture, du sport et des loisirs en général, à considérer pour ce qu'ils sont, du temps d'humanité, d'humanité à cultiver, du temps émancipateur, conquis sur celui de l'asservissement au labeur alimentaire.
Et il n'est toujours pas indifférent de remarquer que son apellation change et semble marquer, en 1932, la reconnaissance définitive par la république de sa vocation éducative, comme accomplissement d'elle même, de la promesse démocratique qui la fonde, alors que déjà, il a été dès 1930 amputé du soin à dispenser à la jeunesse et au sport par la nation.
En 1959, avec l'aide de Malraux, De Gaulle parachève la déconstruction et acte le renoncement par lequel l'éducation nationale se retrouve confinée dans l'utilitarisme mortifère qui la ronge toujours.
Paradoxalement, mais en apparence seulement et contrairement a tout ce qui a été admis depuis lors, la "culture" y a certainement perdu beaucoup, comme la jeunesse et les sports avant elle, et surtout la République "sociale" et "démocratique" à chaque fois un peu plus dévitalisée à sa source..
Liens :
Education : tout repenser
 
                 
            