Au lieu d'être puni et de dépenser des milliards pour avoir camouflé la pollution, VW aurait dû anticiper et investir ces milliards dans une solution non polluante: l'hydrogène renouvelable.
L'affaire des niveaux de pollution sciemment camouflés par une programmation logicielle constitue un électrochoc pour Volkswagen, plus encore en termes d'image qu'en termes financiers.
On peut se réjouir que la Justice américaine tranche nettement et qu'elle fasse payer très cher une tricherie à l'environnement de la part d'un acteur mondial. Cela montre que, parfois, des multinationales hyper puissantes peuvent être grondées et rappelées à l'ordre comme des enfants indisciplinés par des pouvoirs publics consciencieux.
C'est sans doute aussi un avertissement majeur: en matière automobile (voire en matière industrielle), on ne badine plus avec la pollution... et le réchauffement climatique.
On peut espérer qu'en tirant les leçons d'un tel électrochoc, ce mastodonte qu'est VW va amorcer un virage à 180 degrés pour accélérer à coups de milliards la production de voitures performantes et parfaitement propres, comme Toyota et Hyundai l'ont déjà fait.
Nous avions noté sur ce blog que Volkswagen a déjà pris, ici et là, des initiatives en matière d'hydrogène renouvelable, mais ce n'est rien à côté de la détermination affichée par le patron de Toyota en personne qui vante les mérites de sa Mirai.
L'annonce d'un engagement massif de Volkswagen dans l'hydrogène renouvelable permettrait de réparer, voire même de sublimer, la terrible mésaventure qui lui fait honte aujourd'hui.