A force de déléguer son pouvoir de citoyen à des professionnels de la politique, à force de déléguer son pouvoir de salarié, on tue la démocratie. On vit comme des chiens, chacun ses croquettes, chacun son bifteck, chacun sa pâtée à chien médiatique Royal-Humain, des chiens qui se boufferaient entre eux - les fonctionnaires ceci, les chauffeurs de taxi cela, l'autre est un con, un nanti -. Autrefois, par la solitude, on mourrait d'ennui à la retraite, aujourd'hui on meurt de solitude dans un travail inhumain (France-Télécom) et on cajole l'espoir de vivre heureux pendant sa retraite (que l'on veut nous supprimer) - autant se laisser mourrir comme des esclaves. Ah! j'oubliais ! Ils ont besoin de nous pour "se foutre sur la gueule dans une boucherie terrifiante" demain avec les chinois. On vit comme des bêtes de somme que l'on peut tabasser, humilier, réquisitionner et exploiter. Désormais, les Marchés ne voient plus les grèves !
LE MONDE A L'ENVERS
L' ETRE ENTREPRENEURIAL. exige de la collectivité [des chiens], toutes les exonérations possibles et inimaginables pour donner un peu de travail dans ce Pays des bêtes.
PAYER POUR AVOIR DU TRAVAIL, un comble !
Pire ! Les riches maîtres pourraient s'enfuirent à l'étranger si on n'est pas gentil!
Allez faites les beaux ! Bien ! Voici une croquette, un rouge à lèvres, un bien de consommation !
Quoi ? J’entends des aboiements ?
Coucher sales cabots, sales gauchistes, sales bêtes misérables et stupides,
à la niche devant la télé !
Dans Le Pays des bêtes , en déléguant encore une fois, les bêtes s'entetuent et pensent qu'un sauveur peut remettre de l'ordre entre elles.
"vivement 2012 qu'on change de maitre." Pauvres bêtes !