Attaché principal des administrations parisiennes / Chargé de mission "Promesse républicaine" (DDCT) / Chargé de TD en droit constitutionnel à Paris Nanterre / Fondateur & Responsable du pôle "vivre ensemble" du think tank "Le Jour d'Après" (JDA) / Président de l'association La Casa Nostra / Membre du club du XXIème siècle / Secrétaire-adjoint de l'association des rapporteurs.trices de la CNDA (Arc-en-ciel) / Fondateur du média "De facto" / Député de l'Etat de la diaspora africaine (SOAD)
Paris - France
La notion de “libre disposition de son corps” a longtemps servi de pilier symbolique à l’autonomie individuelle. Mais elle reste piégée par une vision patrimoniale et marchande du corps. Pour Mehdi Allal, il est temps de lui substituer une véritable “liberté corporelle” : un droit fondamental articulant intégrité, dignité et égalité réelle dans l’accès au pouvoir de décider de soi.
Nous croyons avoir libéré nos corps, mais nous les avons livrés à d’autres maîtres : l’image, la vitesse, la performance. Le désir, jadis murmure de la nature, s’est changé en spectacle du marché. Ce texte explore, à la lumière de Schopenhauer, Nietzsche et Baudrillard, la possibilité d’une réconciliation entre la chair et la conscience...
Choisir ou choir, éclore ou collier, freiner ou un enchaînement, Fresnes ou la prison de la Santé, la prière et le pêché de la chaire, de la chaise, le couloir, le tunnel ou le coupeur ; de la cooptation et la captation... Alimentaire ou élémentaire mon cher Watson !
Sous couvert de « moderniser » et de réduire rapidement la masse salariale de l’État, le député Philippe Juvin avance une idée radicale : payer 70 % du salaire pendant dix ans aux fonctionnaires qui accepteraient de démissionner. Derrière l’apparente rationalité budgétaire, ce projet révèle une vision inquiétante du rôle du service public et une méconnaissance profonde des besoins collectifs.
La réforme portée par Sébastien Lecornu ambitionne de donner « plus de liberté et de clarté » aux territoires. Elle devra, pour réussir, s’appliquer avec lucidité aux cas particuliers. Paris, par son statut hybride et son poids démographique, illustre mieux que toute autre collectivité les impasses du modèle actuel.
Crises sanitaires, guerres ou pénuries : l’histoire économique montre que les situations extrêmes ne freinent pas toujours le progrès, elles peuvent au contraire l’accélérer. Mais si l’urgence aiguillonne l’innovation, elle ne garantit rien sans un terreau favorable, et elle révèle surtout les dangers d’une société qui n’innove qu’au bord du gouffre.
Dans un monde uniformisé par la mondialisation, la culture numérique et le soft power, l’« étranger » semble s’être dissous : il n’est plus le miroir fondateur de notre identité, mais un semblable consommable, intégré et neutralisé. Cette disparition n’est point anodine : elle marque une crise de l’altérité, un appauvrissement symbolique et politique.
L'élection présidentielle consiste en la confusion entre le sommet de la hiérarchie des normes, un choc dénommé la Grundnorm selon Hans Kelsen, et l'omniscience d'un pouvoir exécutif bicéphale. Alors que le Conseil constitutionnel est le garant de cette élection et prétend en déterminer les équilibres qu'elle induit et les principes auxquels adhérer.
Dans le cadre du régime hybride de la Ve République, la mise en cause de la responsabilité du Gouvernement obéit à des règles strictes, incarnant le parlementarisme rationalisé. Si cette architecture vise à garantir la stabilité gouvernementale, elle impose aussi des conditions précises non permissives...