Aujourd'hui septième épisode, si vous avez manqué le début, lire dès le début du feuilleton.
Dans les deux numéros précédents, je vous avais livré le point de vue de monsieur Christian Benilan, fonctionnaire du Ministère de la Culture et de la Communication, ABF, ayant une compétence sur le département des Hauts-de-Seine.
Restons au Ministère et remontons tous les niveaux hiérarchiques.
Passons au niveau supérieur de ce jeu de la vérité, ce jeu d’adresse...un jeu vidéo, plus fort que Super Mario !
Il existe au niveau supérieur, la DRAC... cela claque comme un coup de fouet !
La Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France !
Retrouvons une collègue de notre champion de sprint, monsieur Christian Benilan, au sujet de la caserne de Charles X, la caserne Sully. Madame Claire Vignes-Dumas suit le dossier à la région comme le fait son collègue au département.
Elle répond le 29 janvier 2009 à la lettre du 13 janvier 2009 du notaire curieux qui lui pose la mauvaise question. Un délai de réponse rapide, totalement normal toutefois, comparé à celui de son collègue du département des Hauts-de-Seine.
« Vous avez souhaité savoir si l’édifice bénéficiait d’une protection au titre des monuments historiques... » Encore la même question du notaire, qui veut connaitre la monumentale protection mais ne s’intéresse pas au sol, à la parcelle invendable sans une loi.
La collaboratrice du Ministère de la Culture et de la Communication travaille à Paris et aurait son bureau 98 rue de Charonne. De Paris, elle n’a pas un bon point de vue, coté bois de Vincennes, aux antipodes de Saint-Cloud...et ne connait pas l’adresse de l’immeuble en question.
C’est : 1 place Georges Clemenceau à Saint-Cloud.
Elle invente même une adresse place Sully, qui n’existe pas. A la rigueur la place Silly- pour une faute de frappe excusable- existe avec son monument classé historique à Saint-Cloud au numéro 3 de cette place, la chapelle de l’ancien hôpital de la Reine Marie-Antoinette... Si le notaire lui avait donné la bonne adresse, cela aurait aidé un peu cette femme de bonne volonté... Bref, une nouvelle fois les pieds se prennent dans le tapis rouge...
Encore un chef, pour signer la lettre au notaire, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de monsieur le conservateur des Monuments historiques d’Ile de France, Dominique Cerclet. Un spécialiste de la conservation des monuments qui sont déjà historiques, eux!
Pourquoi ces questions obsessionnelles sur le classement historique et une protection d’un monument historique au sujet de cette caserne ? Parce que les notaires font des transactions immobilières pour des immeubles, en lévitation, qui ne touchent pas le sol ? Pour des immeubles, en kit, à démonter, et à reconstruire dans les pays émergeants en pénurie de culture et d’histoire ? Ce classement historique est-il possible pour les trouffions qui y étaient pour protéger Charles X ?
C’est ridicule, cela n’a pas de sens, voyons... A Versailles, personne n’a classé monument historique les écuries, les casernes... non mais franchement ? Vous imaginez très bien le Château de Versailles avec des gratte-ciel de la Défense, aux abords immédiats, après avoir rasé du côté face, les écuries, les communs, et surtout de l’autre coté, pile, en supprimant la perspective de la plaine de Versailles allant jusqu'à Villepreux...dans l’axe du grand canal du jardin Le Nôtre.... Vous n’imaginez pas cela possible, alors imaginez seulement le château de Versailles à la place de la Grande Arche à la Défense, sans son parc, c’est plus facile. Quelle vision ridicule, et vous croyez que les gens du monde entier vont venir voir un château au milieu des gratte-ciel ? Non, ils ont leurs gratte-ciel chez eux, pas besoin de venir pour cela.
Une idée fixe du notaire, très sérieuse, pour une protection monumentale. C’est sérieux non ? Cela se passe au Ministère de la Culture et de la Communication qui répond à la « bonne » question du notaire.
Donc une fausse adresse, pour brouiller les cartes, pour ceux qui cherchent l’endroit... mais encore :
« Ces bâtiments constituant la Caserne Sully ne font pas l’objet d’une protection spécifique »... Evident, ces bâtiments ne sont pas classés monuments historiques pour l’instant... mais les terrains, dont personne ne parle, sur lesquels les bâtiments sont construits ? Ils sont invendables, sans une Loi de démembrement du Domaine National de Saint-Cloud.
Il va falloir leur donner des cours de formation à ces fonctionnaires du Ministère de la Culture et de la Communication, sur la différence entre le bien public de l’état et le bien privé de l’Etat. Leur dire ce que veut dire Forêt Domaniale – au Ministère de l’Agriculture, ils savent- et Domaine National- au ministère de la Culture et de la Communication, ils ne savent pas.
Pour rafraichir l’opinion publique sur la question, un petit rappel récent de l’histoire de l’hippodrome de Compiègne qui vaut une procédure judiciaire à monsieur Eric Woerth, ministre au moment des faits, innocent à ce jour, mais témoin assisté devant la Cour de Justice de la République. Monsieur Eric Woerth est effondré d’être poursuivi dans cette affaire de Compiègne, nous y reviendrons.
« Poursuivons, poursuivons ! » dit le Ministère de l’Intérieur et sa police.
Passons au niveau supérieur dit Super Mario !
Au-dessus de monsieur Dominique Cerclet, il y a le directeur régional madame Muriel Genthon.
Je n’ai pas eu son point de vue sur le Domaine National de Saint-Cloud, et la caserne Sully ? Comment voit-elle ce bien immobilier construit sur la parcelle AH290, et ses petites parcelles voisines ? Dedans ou dehors du Domaine National de Saint-Cloud ? Il faut lui poser la question, et peut-être aussi, poser la question à ses relations très proches qui ont un avis sur le sujet. Rappelons le contexte de ces courriers en 2009, sous le gouvernement Fillon.
Progressons au niveau supérieur, les enfants jubilent nous marquons des points, la tirelire se rempli dans le jeu vidéo, Super Mario fonce dans les rues de Paris avec son kart (à ne pas faire, pour amuser les enfants).
Au-dessus, de madame Muriel Genthon, il y avait, au moment du courrier en 2009, monsieur Philippe Belaval. Il faut aussi lui poser la question car en sa qualité de directeur général des patrimoines au sein du ministère de la Culture et de la Communication, dans le bureau d’à côté du ministre Fréderic Mitterrand, au Palais Royal...il doit savoir lui aussi, et doit pouvoir répondre à la question c’est un Directeur Général!
Un Directeur Général que la nouvelle ministre a eu la bonne idée de nommer Président, à la tête du Centre des Monuments Nationaux, CMN, l’Etablissement Public Administratif qui dit gérer une partie du Domaine National de Saint-Cloud. Bonne idée, je n’en suis pas certaine, car monsieur Philippe Belaval est passé du poste de tuteur des services internes du patrimoine au ministère, tuteur de nos droits de citoyens sur notre patrimoine national, à celui de mis sous tutelle de son successeur. Nous avons découvert les rouages et la hiérarchie du Ministère. Monsieur Philippe Belaval dirigeait madame Genthon, et madame Isabelle Lemesle qui le précédait à la présidence du CMN.
Ne demandez pas à monsieur Vincent Berjot successeur de monsieur Philippe Belaval son point de vue, il n’a presque pas eu le temps de s’assoir dans le fauteuil de directeur général des patrimoines...il a été nommé hier le 29 octobre 2012. J’ai encore peur qu’il ne puisse pas s’exprimer comme il le souhaite, du fait de ce qu’il va découvrir dès aujourd’hui, date de son entrée au Palais Royal. Je lui souhaite la bienvenue comme quoi je dois coller...à l’actualité !
Que répond monsieur Philippe Belaval, directeur général des patrimoines et qui a pour mission de veiller à la sauvegarde de nos patrimoines nationaux, donc, de nos Domaines Nationaux, donc, du Domaine National de Saint-Cloud. Dedans ou dehors du Domaine National de Saint Cloud la parcelle AH290?...et surtout ne venez pas nous dire que l’affectataire est le Ministère de la Défense, qui n’est ni propriétaire du lieu à la place du peuple français, mais seulement un occupant laissant vide ces lieux depuis des années. Monsieur Philippe Belaval est notre syndic de notre copropriété populaire, dans le cas du Domaine National, vous l’aurez compris.
Le ministre Frédéric Mitterrand, lui ne sait pas. Inutile de lui poser la question, il faut le laisser tranquille, il a droit à sa retraite bien méritée, il a donné la patate chaude à son successeur.
Alors il est un temps, où les citoyens peuvent agir... Internet, le dernier espace de liberté vous le permet, le français de Corse a des droits sur le Domaine National de Saint-Cloud, de même que le français établi en Australie, qui vient de voter pour son député.
Vous souhaitez avoir le point de vue de ces gens sur la Caserne Sully et l’inventaire des parcelles, par le détail, du Domaine National de Saint-Cloud, vous pouvez le faire, par courriel :
- claire.vignes-dumas@culture.gouv.fr
- dominique.cerclet@culture.gouv.fr
- christain.benilan@culture.gouv.fr
- muriel.genthon@culture.gouv.fr
- philippe.belaval@culture.gouv.fr ou depuis fin juin 2012 philippe.belaval@monuments-nationaux.fr
En envoyant un courriel unique à tous ces destinataires, en même temps, vous donnez du sens au mot communication qui est inséré dans le titre de leur Ministère. Ils sauront exactement l’adresse du lieu, 1 place Georges Clemenceau 92210 Saint-Cloud, Hauts-de-Seine, Ile de France, France...et ils pourront réaliser le fait que la caserne Sully est une partie intégrante du Domaine National de Saint-Cloud.
Indiquez bien qu’en votre qualité de français, composante du peuple français propriétaire du Domaine National de Saint-Cloud suivant la décision du 16 floreal an II- ils sont cultivés au Ministère, ils sauront traduire la date- vous souhaitez avoir:
- accès à la connaissance précise de l’inventaire cadastral du Domaine National de Saint-Cloud, et non pas aux seules parcelles affectées au Ministère de Culture et de la Communication.
- la confirmation, en 2012, de la présence effective et partie intégrante de la parcelle AH290 sur laquelle est construite la caserne Sully, dans le Domaine National de Saint-Cloud
Indiquez que dans la négative de la présence de la parcelle AH290 dans le DNSC, vous souhaitez connaitre la Loi du Parlement constatant le démembrement du domaine public de l’Etat, la copropriété des citoyens français.
N’oubliez pas d’indiquer que sans réponse de la part de l’administration dans le délai d’un mois, vous saisirez la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, la CADA, pour obtenir ces informations. La date du courriel fera foi. Conservez la question et la réponse et vous me l’enverrez par la suite, si vous le souhaitez, pour un prochain numéro.
C’est le moment pour les 64 304 500 français de faire un acte citoyen pour le Domaine National de Saint-Cloud et de défendre notre propriété (copropriété, si vous comprenez mieux ainsi).
Venez dans la Cour ! A vous de jouer !
Dans la cour de récréation les enfants jouent avec les bêtes à Bon Dieu et les anges.
Un enfant m’interpelle soudain :
« Pourquoi dans le parc de Saint-Cloud, il n’y a pas de guignol, comme dans les jardins du rond-point des champs Elysées ? Comme dans le jardin des Tuileries ? Comme dans le jardin du Luxembourg ? »
Un autre enfant lui répond :
« Regarde donc les fils au-dessus du monsieur qui passe, et celui-là, puis celui-là.... »
A la réflexion de la réalité, celle des enfants, Saint-Cloud est le plus grand théâtre de marionnettes. C’est la vie réelle en grandeur nature. Des habitants sont manipulés par une main agile, qui fait bouger les marionnettes... 30 000 habitants sont manipulés et bougent avec ces fils au-dessus de leurs têtes.... un vrai théâtre de Guignol.
Le troisième enfant déclare :
« Tu as raison, moi aussi je vois, je vois aussi des fils sur le chef des habitants de Saint-Cloud... »
Suivons ces fils, et regardons grâce aux visions des enfants qui nous font lever les yeux, et la tête vers le haut, vers le haut de cette pyramide de fils.
La vérité sort de la bouche des enfants.... leur innocence et leur fierté nous guident. Quelle idée d’avoir le dos courbé, la tête baissée en regardant nos pieds fouler au sol, les glands qui sont tombés des chênes du Domaine National de Saint-Cloud.
Un éclat de rires nous reprend, au milieu de la Cour, avec les Bêtes à Bon Dieu, les anges... nous avons maintenant du soleil sur le visage, nous commençons à distinguer le haut de la pyramide en redressant la tête vers le ciel.
La suite au prochain numéro, nous irons jusqu’à Noel, la grande fête des enfants autour du nouveau-né !