4.000 Travailleurs/euses du secteur des soins de santé ont manifester à Bruxelles
Le front commun par la CGSP, le Setca, la CNE, le SLPF et la CGSLB . Après les applaudissements, les licenciements. le texte de loi prévoit qu’entre le 1er janvier et le 31 mars, pour une période de transition, ceux qui ne se font pas vacciner ne peuvent plus travailler. Après les applaudissements les licenciements
Une délégation a été reçue par les différents représentants du cabinet du Vice-Premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke
Cette loi est injuste ;
Cette loi est stigmatisante ;
Cette loi est inapplicable ;
Cette loi est un danger en matière de santé publique.
La délégation a réclamé le retrait du projet et exigé la mise en œuvre d’une concertation avec les représentants syndicaux du secteur. Il est de toute façon impossible de faire appliquer une telle loi à partir du 1er janvier 2022 : les horaires de janvier sont déjà établis et intègrent les membres du personnel non vaccinés.
Aucun des partis ne s’est positionné comme défendant à tout prix le maintien du projet. En revanche, la délégation n’a pas pu engranger des engagements clairs visant à retarder ou retirer ce projet.
Nous osons espérer qu’une réelle concertation pourra démarrer dès cette semaine et qu’elle disposera du temps nécessaire pour élaborer des alternatives crédibles. Faute de cela, nul doute que la mobilisation d’aujourd’hui ne sera qu’un début !