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Les syndicats enseignants ont décidé en front commun d’organiser une manifestation devant le siège du gouvernement de la Fédération pour permettre au monde enseignant d’exprimer son « ras-le-bol généralisé. Après deux ans de pandémie, le personnel enseignant se dit épuisé par la gestion de la crise sanitaire qui a profondément chamboulé l'école, mais aussi les réformes successives inspirées par le Pacte d'excellence et imposées à marche forcée.
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Les réformes s’enchaînent
Autre souci, les réformes dans le cadre du Pacte pour un Enseignement d’excellence s’enchaînent, nous dit-on. Celles-ci concernaient dans un premier temps le fondamental avec la mise en place du tronc commun depuis la rentrée 2020 en maternelle, mais il y a aussi les rythmes scolaires, l’évaluation des enseignants, la réforme du qualifiant, des PMS, etc. "On demande qu’ils réfléchissent au rythme auquel ces mesures arrivent et à la surcharge de travail qu’elles amènent au niveau des enseignants", explique Joseph Thonon du syndicat socialiste.
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Les retours du terrain montrent que les enseignants sont inquiets et souhaitent en priorité sortir de la crise sanitaire avant la mise en place de ces réformes. Les conséquences après deux de pandémie ce sont des écarts entre les élèves devenus plus importants. Des rattrapages sont nécessaires pour certains, explique le secrétaire général de la CSC-Enseignement qui demande dès lors un nouveau calendrier de mise en place des réformes.Le front commun syndical met en avant la lutte contre la pénurie du personnel enseignant qui est "véritable fléau", dit-on à la CSC. Le syndicat chrétien ajoute que des propositions ont été faites pour améliorer le métier d’enseignant sur tous ses aspects et que le gouvernement n’a pas compris le message. Parmi les revendications, de meilleures conditions de travail, améliorer l’attractivité du métier et lutter contre la pénibilité pour faire en sorte que des jeunes choisissent cette voie et y restent.Tous les professeurs rencontrés disent la même chose à peu de chose près : la coupe était pleine et la pandémie de coronavirus a contribué à la faire déborder. "C’est un ressenti présent depuis longtemps mais il a été exacerbé par la crise du Covid-19", souffle Jérôme Van Styvendael, professeur d’histoire à l’Athénée Royal de Nivelles depuis 2003. "C’est une accumulation et, aujourd’hui, la cocotte-minute explose. D’autres secteurs sont concernés bien sûr, comme les soignants et ils le font savoir. Nous, on a décidé de mener une action. Ça n’était plus arrivé depuis longtemps".
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Portfolio 10 février 2022
Manifestation des enseignants à Bruxelles 10 février 2022
10.000 travailleus-euses de l'enseignement manifestent à Bruxelles .ils font trembler la place Surlet de Chokier siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ras-le-bol des profs au bord de la crise de nerfs.
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