Nous discutions avec l'ami L de l'intérêt d'un film de la série Star Trek diffusé ce soir sur C8. Lui, qui le voyait, ou plutôt l'entendait, pour la troisième fois, remarquait qu'il ne s'agissait pas d'un film d'auteur ; c'était évident, mais je lui fis l'observation que la situation d'exposition de l'œuvre laissait rêveur : l'équipage d'un vaisseau intergalactique cohabitant en belle harmonie malgré les diverses espèces (extra) terrestres. C'est alors que j'ai réalisé que Vincent Bolloré lui-même devait être en train de visionner, les babines humides, l'Enterprise voguant dans l'inconnu. 

Je réalisai alors le premier dessin depuis des semaines d'inactivité, et, me trouvant assez satisfait du résultat, je décidai de le reprendre, mais d'abord de le publier tel quel. 

Un grand bravo à Thierry Groensteen qui a su réveiller ma passion endormie. 

C'est seulement pour remplir mon portfolio... De nouveaux dessins très rapidement. 

Bien, je me suis un peu avancé. 

Rien à faire, rien à écrire, les Bérus font le travail. 

Pardonnez les couleurs criardes. Je retoucherai ça au possible.

J'errais, j'errais aux sous-sols de l'HP depuis une heure en suivant la ligne verte, l'attroupement des internés était déjà agglutiné sur la porte de la salle à manger, ça ne sentait rien que la mort et les corps pleins de molécules abêtissantes. Le Psychiatre pompeux pouvait partir plonger piscine et pisser parterre, pourquoi pas moi ? Car j'avais aimé. Et l'amour est si rare qu'on préfère enfermer les amants déchus comme s'ils laissaient leur trésor derrière eux. Enfoirés.