J'attends mes allocs, histoire de faire UNE course chez Carrefour, ensuite, ce sera la note chez l'épicier et le cycle de l'angoisse qui recommence. Entre-temps, je tourne anarchiste, je tourne comme un Derviche, jusqu'à ce que, pinch ! on m'injecte la maudite rispéridone à la fin du mois. Vivement mes allocs. 

Je remets mon portfolio à jour, zéro recommandation, je flirte avec la mélancolie. D'autant que j'ai retapé ce dessin récemment, et que je lui promets de l'avenir. 

Certains potes malintentionnés m'ont suggéré que j'avais dessiné un gus en train de se ménager les testicules, mais en réalité, il fait mieux : il abandonne sa pipe. 

Je manque d'optimisme en ce moment, donc je dessine comme un taré. Si quelqu'un pouvait m'aider à me canaliser...

 

Le grand matin del Rey, sorti de la douche, du bain, et sorti s'aventurer dans son costume le plus humble (même si ça rebondit un peu), dans les rues de Paris l'élégante (putain). Neuilly, Saint-Sulpice, Boulogne, Auteuil, le peuple bobo ou facho ou fraise-vanille à la fois s'empresse d'imiter le Souverain, et tels des Schtroumpfs désinhibés, caracole à sa suite, dans une transe improbable.