gaylor.richardeau (avatar)

gaylor.richardeau

Juriste

Abonné·e de Mediapart

5 Billets

0 Édition

Portfolio 2 décembre 2020

gaylor.richardeau (avatar)

gaylor.richardeau

Juriste

Abonné·e de Mediapart

L’instant d’une asocialité

L’Homme ce loup pour l’Homme ...

gaylor.richardeau (avatar)

gaylor.richardeau

Juriste

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

  1. Illustration 1
    © Pinterest

    D’une instantanéité inhumaine

     

     

    « De de monde je ne sais plus rien que des ombres qui m’opposent et m’étreignent à me couper souffle.

    J’ignore aujourd’hui tout ce que je pensais savoir de mes pairs et ce que je ressens est bien au-delà des mots que je pose.

    L’espérance de ces masses n’est pas la mienne, elle ne l’an jamais été, et faut-il qu’elle m’entravent  pourtant pour que je les nomme.

     

    Il n’y a plus rien à sauver de ceux qui ont perdu le sens de l’Autre, pourrait-on les contraindre que tout serait bravé sur l’autel de sermons venant d’ailleurs.

    Qu’ont-elles ainsi rompu le lien qui de l’Homme fait le continuum et l’essence de cette espèce ?

     

    Que se complaisent elles dans l’ignorance de feindre un Être qui depuis longtemps n’est plus que fantaisiste chimère?

    Le glas tonne sur une humanité qui n’en a aucun des attributs.

     

    Bientôt viendra le moment où la Vérité de son glaive dira et où peut-être elles entendront.

    Sombres sont les augures qui s’annoncent et puissent prophètes vous affirmez le contraire, que le jour d’après à tous sera lourd tribut.

     

    De l’Histoire tout a été oublié de ce qui qui aurait autorisé autres prédictions,  mais l’Homme a sélective mémoire qu’il ne retient que l’instant.

     

    Société n’est plus que juxtaposition d’individus singuliers qui du Bien Commun n’ont que la conscience d’un intérêt bien singulier.

    Travers de ces animaux sociaux devenus monstres d’asocialité, actant alliances de circonstances et toujours ennemis à la permanence de l’essentiel.

     

    Pauvres fous que ceux-ci, détenteurs d’un savoir qui n’est qu’expérience, étrangers à la raison humaine, engoncés en des certitudes acquises qui incessamment demeurent à acquérir.

     

    Tout se perd, rien ne se crée, tout se transforme, et ce qu’il m’est donné d’observer n’est que là dématérialisation de mes semblables qui désormais ne me ressemblent plus qu’en réminiscence d’un passé lointain.

     

    De ce temps où l’Homme savait choisir entre le Bien et le Mal, en une même concorde, marchant sur un même chemin.

    D’un outre voyage jusqu’au bout de l’égoïsme, l’humanité a perdu son âme, se réfugiant en contingences d’une pensée qui de pensée n’a que l’apparence.

     

    Personne ne réfléchit plus et ne se réfléchit plus comme partie d’un Tout, mais comme le Tout lui-même.

    Le miroir qui a autorisé l’avènement d’une civilisation s’est brisé, heurté par trop de narcissismes et d’apparats sans tain.

    Les idéologies excluantes ont pris le pas sur l’idéal inclusif, et celui qui n’est pas de l’hypernormalisation des dérives de ce monde, n’est plus que clandestin chassé et enclavé dans des geôles où le mimétisme leur est enseigné à coups de fausses allégations d’une réalité qui n’est plus que perception de quelques uns.

     

    Cette ère sera celle de l’errance et du chaos son parallèle naturel.

    Mais nature est-elle encore nature quand des créatures se jouent de l’inné en des desseins qui révèleront demain le pire de ce que l’Homme peut faire à un autre Homme.

    Hobbes disait : « l’Homme est un loup pour l’Homme. »

    Nul ne saurait mieux exprimer la primalité archaïque qui règne en ces moments mais  qui à certains ne seront jamais familiers.

     

    Ceux-ci sont ils suffisamment nombreux pour inverser le cours des choses ?

    Je l’ignore et cette interrogation fait de moi une femme misérable en quête d’une ressemblance que je ne sais où chercher .... »

     

    Merci.

     

    Richardeau Gaylor

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.