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Portfolio 24 novembre 2020

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Macron ou la quête du cap, Robinson ou le creuset d’une oraison

. « Amiral de bateau-lavoir »....Bayadère de carnaval » Que n’a t’il vécu que pour cette infamie ?

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  1. Illustration 1
    © Google images

    Macron ou la quête du cap, Robinson ou le creuset d’une oraison

     

     

     

    Emmanuel Macron a un rêve : donner un nouveau cap dans la lutte contre l’épidémie de la Covid... flottez Français, le salut est dans le radeau de la méduse.

     

    Voici que le Président dérive de la sémantique de la guerre pour aller à l’abordage de celle de la navigation.

     

    Et effectivement, la Macronie navigue à vue, sans boussole que les sondages et les évolutions des cotes de popularité.

     

    L’étoile du Berger des scientifiques ne scintille plus à l’horizon d’un équipage jusqu’au bout de la nuit, et le phare depuis longtemps a poussé son dernier râle.

     

    Le brouillard avance pour ne laisser en son sillage qu’écume devenue exil d’un Éden convoité.

     

    Emmanuel Macron tient la barre d’un gréement que lui envierait le Titanic lui-même.

    Face à l’iceberg qui se dresse, la Macronie zigzague entre le déconfinement partiel et le confinement allégé.

     

    Peu importe la qualification qui sera in fine retenue ce soir, il est une certitude : le navire prend l’eau.

     

    Rien ne va plus sur le pont présidentiel.

    La majorité prend le large et les moussaillons de la première heure lâchent l’ancre.

     

     

    De destinations inconnues, en errances autour du Triangle des Bermudes, les naufragés se raccrochent au rivage de la confiance, qui déjà s’éloigne.

     

    Du haut de la grande voile, le ciel est bien nuageux pour que les vents ne le mène sur l’îlot d’un Robinson.

    Le mât vacille à tribord toute, les soutes se lestent de contradictions et de fausses vérités, le pavillon craquelle.

     

    La ligne de flottaison oscille entre les écoutilles des sonars.

     

     

    L’ivresse des grandeurs est au Pouvoir tourbillon qui l’ensevelira en autres profondeurs.

     

    La cargaison des clandestins demande asile en outres mers, et les marins hissent un drapeau en berne.

     

    La proue était pourtant promesse d’un voyage en terres de coraux, « Oh qu’il était beau mon bateau » murmurait le vieux jeune homme à l’océan.

     

    Ô chants des sirènes, soyez douces à l’oraison d’un Capitaine.

     

     

    « Mille millions de mille sabords, Bachi-bouzouk! Que sont ces « bougres de faux jetons à la sauce tartare »,.. « coloquinte à la graisse de hérissons , ... espèces de mérinos mal peignés »,  « Cyrano à quatre pattes »...  zouave interplanétaire » furent ces derniers mots portés par les embruns et les flots.

     

    « Amiral de bateau-lavoir »....Bayadère de carnaval »

    Que n’a t’il vécu que pour cette infamie ?

     

    Merci.

     

    Richardeau Gaylor

     

     

     

     

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