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De l’asocialité à la socialité et inversement
« L’Autre n’est jamais plus ou moins que nous ne sommes .
À tous égards, en tous écarts, rien ne nous sépare.Nous nous ressemblons et sommes amenés à nous rassembler.
Ce « Nous » est à la fois ce qui nous effraye et ce qui nous fait être individuellement et collectivement.
Craindre l’Autre revient à se craindre soi-même
Être n’est socialement possible qu’en regard de l’Autre en miroir.L’altruisme est donc d’abord un la vérité de l’Autre et de soi avant d’être réduit à l’empathie.
Celle que nous avons pour nos pairs et celle que nous éprouvons pour nous-mêmes.L’empathie n’est jamais unilatérale, mais le processus qui englobe autrui en nos processus conscients et inconscients respectifs.
L’altruisme en sa vérité de l’Autre, et l’empathie en sa dichotomie, fondent le lien social sur lequel se dresse la condition humaine en son universalité et son indivisibilité.
Celui qui s’inscrit à l’envers ce ce processus est de fait animal asocial.
Là où le lien social socialise, l’asocialité est primale.L’une se construit autour de la dialectique à l’Autre, la seconde est archaïque de l’instinct primaire.
La socialisation passe nécessairement par l’inclusion de l’Autre.
L’asocialisation est la négation de l’Autre, exprimée par la haine, l’exclusion, le rejet.Une société n’existe que par la socialisation qu’elle permet.
Moins une société est capable d’inclure autrui, plus elle tend à l’asocialité.Seul le rapport que nous avons à l’Autre nous fait membre de la cité humaine, ou autrement nommée la citoyenneté de l’humanité.
Merci.
L’Homme par l’Homme et pour l’Homme! »
Gaylor Richardeau
Portfolio 25 novembre 2020
De l’asocialité à la socialité
D’une conception de l’animal social ...
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