Divagations en terres Macronniennes

Nous y sommes, 28 novembre : première étape du déconfinement confiné ..... ou du confinement déconfiné...

De l’une ou de l’autre des expressions que vous retiendrez, les conséquences seront identiques.
Confinés oui mais ... déconfinés non mais ..

Au jeu du ni oui ni non, le Président verse dans le « ni-ni » consensuel d’un non consensus, et bienheureux celui qui d’entre nous parvient à y voir quelque clarté ou cohérence.
N’en cherchez point, il n’y en a guère.

C’est ce que je nomme la doctrine de la décision indécise, qui trouve à s’appliquer dans la stratégie du « je fais un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ... »

Emmanuel Macron effeuille la marguerite d’un «je vous servirai avec amour », et le bouquet de nos droits et libertés tend à faner du fiel de l’illusion d’un homme qui à d’autres saints à vouer la substantifique moelle d’une nation.
La robe n’est plus en sa corolle de Marianne et les pétales de la renaissance ont rendu souffle dernier.
Une mignonne se meurt.
L’éternel d’un recommencement qui ne distingue plus entre le début et la fin, tectonique d’une révolution figée sur elle-même.

Et honnis soient ceux qui, tels exégètes d’une instantanéité à l’intemporalité d’une réalité, se font aux augures
mauvais présages.

Tout est à voir, rien n’est à désavouer en cette trêve des confiseurs d’un autre mercantilisme.
Aux temples les marchands se pressent mais foule n’est que parsemée, maigre sera la dîme et l’ogre s’en repaîtra bien confus et affamé.

FI des troubadours qui vous indiqueraient le contraire, la vérité est toute approximative, tant qu’un Ubu en boirait la ciguë jusque la lie à l’hallali d’un peuple à la fable bien dépourvu.

Point de décence à cacher ce que nous ne saurions voir, femmes savantes et bourgeois gentilshommes ont à la fourmi promis cigale à l’heure de l’infamie.
Le temps d’une pléiade à cinq ans.

À ça ira , ça ira .... dit le Sage au banquet d’une cène annoncée ...

Merci.

Richardeau Gaylor