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Portfolio 30 novembre 2020

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D’une ambition commune

« L’océan d’une vie n’est défini que pour ceux qui n’ont pas le regard porté vers l’horizon. »

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    © Pinterest

    D’une ambition commune

     

     

    “Ambitionnons nos vies respectives et peut-être serons-nous autres que ce que leur déraison nous condamne à être.

    Si petits en ce vaste monde et pourtant essentiels à son évolution.

     

    Nous avons égaré le sens du monde, comme nous avons perdu le sens de nous-mêmes en cette société où tout s’achète sinon l’essentiel.

     

    Savons-nous encore ce qu’est l’essentiel à l’heure où nous déifions des mortels sur l’autel de nos ignorances?

     

    Sommes-nous Hommes pour aller à rebours d’une Histoire collective qui nous a enseigné tant de choses que nous avons oubliées par confort de ne vivre que dans l’instantanéité?

     

    Que sommes-nous devenus au travers le prisme de l’indifférence que nous accordons à nos pairs, de nos regards qui ne se croisent ni ne se rencontrent plus ?

     

    Pouvons-nous prétendre à une communauté d’idéal la où nous sommes idéogrammes d’une civilisation à l’apogée de son manichéisme ?

     

    De quoi ou de qui nous revendiquer à l’aulne d’un basculement qui demain nous fera simples pions en la systémique qui se met doucement en place?

     

    En avons-nous seulement conscience? Assurément non, puisqu’il nous faut toujours demeurer asservis à ce que nous ne voyons plus mais qui est.

     

    Le nihilisme sociétal est cette plaie qui gangrène nos destins communs, ceux que nous n’appréhendons plus que comme singuliers.

     

    Sommes-nous capables de nous élever contre les tyrannies qui nous menacent et entravent nos droits et libertés, ou faut-il nous résigner à rompre le lien qui nous lie en nos conditions humaines?

     

    Qui d’entre nous se projette en incluant les Autres ? Qui ose s’oublier un peu pour permettre à Autrui de se revendiquer semblable en sa différence ?

     

    Jusqu’au bout de la raison et de la connaissance il nous faut marcher, mais combien serons de ce cheminement là ?

    Combien sont aujourd’hui prêts à lutter toujours pour un Bien que je nomme Commun?

     

     

    Bienheureux est celui qui à ces questions peut répondre en vérité.

     

    Merci.

     

    L’’Homme par l’Homme et pour l’Homme! »

     

    Richardeau Gaylor

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