Emmanuel Macron disait en avril 2019: « Je ne crois pas (qu’il faille repousser l’âge de la retraite) pour deux raisons, la première est un peu directe, c’est que je me suis engagé à ne pas le faire. Et c’est quand même mieux sur un sujet important de faire ce qu’on a dit. La deuxième raison, c’est que tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, ça serait assez hypocrite de reculer l’âge légal. »

Comme disait un certain Jacques C., « les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent ». Emmanuel Macron connaît ses classiques et a donc voulu faire la réforme des retraites en 2019 contre laquelle nous étions déjà nombreux·ses à nous mobiliser à Toulouse en décembre 2019 et à Carcassonne le 29 janvier 2020. Le virus de la Covid a tout stoppé en mars 2020 et la réforme des retraites fut suspendue. 

En avril 2022, le candidat Macron propose de nouveau sa réforme des retraites et le 10 janvier dernier, la première sinistre Elisabeth Borne a présenté le projet de réforme des retraites avec comme principale mesure, le report de l’âge légal de départ à 64 ans.

Contre la propagande macroniste sur les soi-disant bienfaits de cette réforme des retraites vous pouvez lire ces articles de Mediapart:

« Si le gouvernement s’aventure sur un tel terrain miné, c’est que ce projet de réforme des retraites occupe une place centrale dans son plan de réduction du déficit public de 5 % en 2022 à 3 % du PIB en 2027, comme il s’y est engagé auprès de la Commission européenne. »

Réforme des retraites : ce bien triste avenir économique que nous promet le gouvernement

« Or, la réalité de la promesse peut s’énoncer simplement : parmi les « petites retraites », personne ou presque ne touchera à partir de septembre prochain les fameux 1 200 euros annoncés. Il y aura bien des revalorisations du montant des pensions, pour environ 200 000 des 750 000 nouvelles et nouveaux retraités chaque année, mais à un niveau modeste, et difficile à calculer. »

Le mirage des petites retraites à 1 200 euros

Et regarder également cette émission en accès libre du site Arrêt sur Images :

« À en croire les chaînes d'information en continu, relever l'âge légal de départ en retraite serait la seule solution pour sauver le système français. Est-il impossible d'entendre un autre son de cloche ? Pourquoi les éditorialistes sont-ils en ordre de bataille pour faire avaler la pilule d'une réforme hautement impopulaire ? "L'éditocratie en ordre de bataille", a résumé Pauline Perrenot, journaliste de l'association Acrimed, première invitée de cette émission. À ses côtés, Anaïs Henneguelle, docteure en économie, maîtresse de conférence à l'Université Rennes 2 et membre des Économistes atterrés ; et Samuel Gontier, journaliste ès télévision chez Télérama. »

https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/retraites-largument-est-toujours-de-dire-quil-ny-a-pas-dalternative

Le RDV était à 14h30 portail des Jacobins à Carcassonne.

C'est parti !

Arrivée à 16h45 de nouveau au portail des Jacobins !

Réforme des retraites : la pétition de l’intersyndicale est déjà un succès