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Portfolio 11 novembre 2024

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GABON/DOUANES : L’AFRIQUE QUI GAGNE ET ESPÈRE !

À l’heure des réseaux sociaux qui traduisent en acte ce que le Canadien Marshall Mac Luhan avait, en son temps, dénommé « le village planétaire », les nouvelles d’où qu’elles viennent sont su à l’instant « T » par tous les citoyens du monde échappant à la fracture numérique.

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    C’est ainsi qu’il nous est arrivé de tomber sur une relatant la saisie en un temps record par les Douanes gabonaises de tonnes de stupéfiants au Port-Môle et à l’aéroport de Libreville. Cela ne devrait-il pas nous pousser à avancer que ces exploits méritent de faire école ?

    La question est celle de savoir comment les Douanes gabonaises s’y prennent pour réaliser pareilles opérations, on ne peut plus salutaires, car en dehors de faire partie de l’informel dont les recettes vont aux particuliers et non à l’État, la circulation et la vente des stupéfiants travestissent le comportement d’une bonne frange de la population jeune qui se déprave et devient malheureuse ? Cette question, a-t-on pu entendre de la bouche des initiateurs des nouvelles techniques de contrôle, le ministre gabonais de l’Économie, Mays Mouissi, et le Directeur général des Douanes gabonaises, Hugues Modeste Odjangou, est le fruit d’une étroite collaboration et d’une véritable synergie entre les deux Administrations sous l’instigation du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) qui a donné des instructions fermes aux Douanes opérant aux frontières dont dans le cas d’espèce, les ports et aéroports, pour qu’elles redoublent de professionnalisme et de vigilance pour mettre fin à un phénomène combattu partout dans le monde comme le terrorisme.

    Mais, une chose est de la combattre, une autre plus complexe, peut-on dire, est de réfléchir à ses causes si l’on tient à soigner le mal à la racine. Il faut pour cela que d’autres intelligences soient donc associées aux Douanes gabonaises, puisque c’est d’elles qu’on parle ici pour saluer leur sens du bien -faire et leur bravoure, pour une compréhension et maîtrise du phénomène de trafic des stupéfiants. Nos félicitations aux Douanes gabonaises que nous encourageons de poursuivre sur cette lancée, pour que d’autres suivent cet exemple qui pourrait débarrasser le continent d’une gangrène.

    Il est à signaler pour le rappeler que les opérations actuellement menées par les Douanes gabonaises, ont un impact considérable sur le redressement économique du Gabon. Pour preuve, avec les opérations de ces derniers mois, les douanes gabonaises viennent de franchir en ce mois de septembre la barre des 52,44 milliards de recettes, soit une augmentation de 15,68 milliards par rapport au taux exigé qui était de 36,76 milliards.

    À l’inverse, les recettes fiscales ont atteint 51,84 milliards FCFA, alors que l’objectif initial était de 61,46 milliards FCFA. Cet écart de 9,62 milliards FCFA, avec un taux de réalisation de 84,34 %, souligne les défis auxquels fait face le gouvernement pour atteindre les prévisions budgétaires.

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