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Portfolio 21 novembre 2023

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#Un·e_badass : une expo sur les minorités dans le sport

#Un·e_badass est un projet de livre photo et d'expositions en cours de réalisation. En 2023, j’ai choisi de partir à la rencontre de personnes considérées comme étant des minorités (femmes, LGBTIQ+, racisées, en situation de handicap…) et pratiquantes d’un sport ou d’un art martial pour en faire leur portrait. Je vous invite à découvrir une sélection de ces portraits de Badass.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

  1. Illustration 1
    © CM Photography

    Audrey LE MORVAN, 35 ans, pratiquante de tennis de table – tennis de table handisport : "Le fait d’avoir découvert le handisport a permis de mieux accepter mon handicap car j’ai rencontré des personnes bien plus en situation que moi et qui avaient une vie « normale » voire très belle. Grâce à mon handicap et à la découverte du handisport, j’ai pu voyager, gagner des médailles à l’international et participer aux Jeux Paralympiques."

  2. Illustration 2
    © CM Photography

    Clémentine FERREIRO, 43 ans, pratiquante d'iaïdo : "Les compétitions, les démonstrations, l’enseignement, tous ces leviers qui me font sortir de ma zone de confort, me permettent d’apprendre à gérer mon stress, ma timidité et gagner confiance en moi. Il n’y a pas de contact en Iaido. A l’extérieur c’est une performance, à l’intérieur c’est un combat intense avec soi-même, de savoir accepter ses maladresses, de se remettre en question et de renforcer la flexibilité de son mental."

  3. Illustration 3
    © CM Photography

    Manon, 34 ans, pratiquante d'Athlétisme et de tir à l’arc en sport adapté : "Avant d’intégrer le Sport Adapté, j’avais subi de la discrimination, surtout par rapport à mon handicap (dysphasique) et surtout parce que je ne peux pas lire et écrire.  Depuis mon arrivée en Sport Adapté, ce n’est plus arrivé car on est regardé comme des sportifs à part entière et non par rapport à nos difficultés."

  4. Illustration 4
    © CM Photography

    Aurélie ARQUIER, 42 ans, pratiquante de Rugby : "J’ai souvenir d’un accueil parfois contrasté quand je disais que je faisais du rugby : d’un côté ça suscite une forme d’admiration (le fait qu’une femme investisse un bastion masculin était une symbolique forte) et d’un autre côté, ça suscitait parfois un peu d’incompréhension – voire de rejet – car le rugby était perçu comme un sport « pas très féminin ."

  5. Illustration 5
    © CM Photography

    Nadia Matchiko GUIMENDEGO, 26 ans, pratiquante de Judo :  "Etre une femme dans la vie de tous les jours n’est pas chose facile. En revanche, le sport nous permet de trouver notre place."

  6. Illustration 6
    © CM Photography

    Lucie JARRIGE, 32 ans, pratiquante de para-escalade : "Pour moi je n'ai pas d'autre choix que d'être forte et puissante pour compenser le manque de ma jambe. Après, je ne cache pas/n'ai jamais caché la charge de travail/d'entraînement que cela représente. Là encore, la passion et le goût pour l'entraînement l'emporte sur tout le reste.  J'ai également l'impression que mon handicap facilite les rencontres. Les gens viennent facilement m'aborder pour parler escalade ou autres (handicap). [...] J'ai toujours suivi mes envies/intuitions tout au long de ma vie, aussi bien au niveau professionnel que personnel, raison pour laquelle je vis aujourd'hui de mes deux passions que sont la recherche et l'escalade. Je me suis donc construite seule et n'est pas été inspiré par des films, des livres ou encore des personnes. [...]"

    ''La seule personne que vous êtes destiné à devenir est la personne que vous déciderez d'être'' R. W. Emerson

  7. Illustration 7
    © CM Photography

    Hélène LELANT, 40 ans, pratiquante de Savate Boxe Française, Kick Boxing, Full-contact : "Je trouve important de montrer que les filles aussi savent boxer, que les filles aussi sont fortes et qu’il n’y a rien qu’on ne puisse faire comme les hommes. Même si on le sait toutes, il faut en faire beaucoup plus pour avoir une reconnaissance dans ces disciplines dites masculines. Je suis fière de pouvoir partager cela avec mes plus jeunes élèves : leur faire comprendre que c’est possible, qu’il faut suivre son objectif sans  tenir compte des regards ou des paroles qui peuvent être blessantes ou humiliantes. Je me suis servie et nourrie de certaines paroles négatives, ou même d’actes déstabilisant en compétitions pour avoir plus de hargne dans les combats. Ils ne le savent pas mais avec le recul je remercie ces personnes d’avoir été si blessantes !"

  8. Illustration 8
    © Création logo : Candice Allouche-Dufour

    Photographe indépendante et autodidacte, passionnée par la photographie depuis de longues années, Carine a commencé à apprendre avec plus de sérieux en août 2017. Pratiquante d'arts martiaux pendant près de 13 ans, apprentie grimpeuse plus que mordue, elle s'est découvert un réel intérêt pour la capture de l'instant sportif, associant ainsi sa passion de l'escrime japonaise et la photographie pour faire ses premières armes derrière l'objectif. CM Photography a vu le jour en juin 2020 et, grâce à un œil plus aiguisé, la photographe se tourne vers de nouveaux défis afin d'y apporter sa sensibilité et sa personnalité. Ce qu'elle préfère : la capture de l'instant, sans pose forcée ou travaillée. Que ce soit le geste sportif, un échange de regards, une posture, une intention... Elle aime capturer l'essence même de ces "petits riens" qui font l'être humain.

    Retrouvez son univers : www.cmphotography.fr

    L'expo sera visible ce vendredi 24 Novembre lors de la Bloody Boum au confort moderne dans le cadre du festival égale et égal et des Menstrueuses 

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