Du 7 juin 2024 au 7 juin 2024
Université Paris-Est Créteil, campus Mail des mèches, salle 019 (métro Créteil-Université).
entrée libre
de 18h à 19h30 dans le cadre du Festival d'histoire populaire de Créteil. Université populaire Les Mercredis de Révolutions, organisée par la société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe, avec le soutien de Mediapart, Politis, le podcast Paroles d'histoire, l'APHG et la mairie du 18ème arrondissement de Paris

La prochaine séance et dernière de l’année de l'université populaire Les mercredis des révolutions intitulée Paroles en révolution aura exceptionnellement lieu un vendredi, le 7 juin 2024 de 18h à 19h30 dans le cadre du festival d'histoire populaire de Créteil dont la Société de 1848 est partenaire et dont le thème est Paroles populaires.
Les révolutionnaires ont-ils pris la parole comme ils ont pris la Bastille ? La révolution est-elle d’abord une expérience de parole ? Des groupes et des individus qui en étaient jusque-là privés prennent de fait la parole et surgissent dans l’espace public, à la faveur de brèches révolutionnaires. À partir de deux terrains historiques, la Révolution française et 1968, seront soulevées des questions fondamentales : dans quelle mesure le « peuple » révolutionnaire se constitue-t-il par la parole ? Qui parle et qui ne parle pas ? quelle place occupent les femmes dans cette prise de parole ? Quels rapports et tensions entre prise de parole et démocratie représentative ? Sur quels supports repose la parole populaire en révolution ? Comment passe-t-on de l’ivresse de la prise de parole à la gueule de bois du retour à l’ordre ?
Pour évoquer toutes ces questions, nous aurons le plaisir d’accueillir Ludivine Bantigny, historienne, spécialiste des années 1968, et auteure notamment de 1968. De grands soirs en petits matins, Seuil, 2018 ; et Pierre Serna, spécialiste de la Révolution française, et auteur notamment de Que demande le peuple ? Les cahiers de doléances de 1789, Textuel, 2019.
La séance sera animée par l'historien Emmanuel Fureix.