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Portfolio 23 juin 2025

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Noli me tangere (ne me touche pas)

d'après Laurent de la Hyre, Noli me tangere (ne me touche pas) ou L'Apparition du Christ à Madeleine 1656

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

  1. Illustration 1
    © Mauvais Profil

    "(...) cet alignement politique est le bienvenu pour Benyamin Netanyahou, fortement critiqué pour l’enlisement de la guerre à Gaza et pour sa gestion des otages. Ces derniers mois, chaque samedi, une foule descendait dans la rue pour manifester leur animosité envers le Premier ministre.

    Dernièrement, son refus d’annuler la conscription militaire des juifs ultraorthodoxes a même créé des tensions au sein de son propre camp. Une résolution de dissolution du Parlement a été rejetée de justesse.

    Mais désormais, plus rien de tout cela. Dans un sondage commandé par la chaîne pro-pouvoir Channel 14, 54 % des Israéliens disent avoir confiance en leur Premier ministre. (...)

    Cette nouvelle situation rebat également les cartes à l’étranger. Critiqué pour sa conduite de la guerre à Gaza, le Premier ministre est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cours pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre ». Pourtant, de nombreux pays occidentaux ont apporté leur soutien aux attaques menées par l’Etat hébreu soulignant, à l’instar d’Emmanuel Macron le « droit d’Israël à se protéger ». « L’Iran est vu comme un Etat déstabilisateur, qui finance le terrorisme, qui veut l’arme nucléaire », juge le géopolitologue Yonatan Freeman à l’AFP. « Donc Israël et l’Occident se comprennent mieux sur ça que sur les Palestiniens ».

    « Le conflit en Iran est très utile pour Netanyahu car ça fait taire les critiques à l’intérieur du pays, mais aussi à l’extérieur », analyse Nitzan Perelman. (...) Ce relent politique soudain est à prendre avec précaution et devrait fluctuer selon la situation en Iran. En cas d’enlisement du conflit, comme c’est le cas à Gaza, le soutien israélien pourrait s’affaiblir."

    Public Senat

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