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Événement 21 mars 2023

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Récidive 68 - soirée Marin Karmitz

Ce mardi 21 mars à 19h30, le Cinéma Les Carmes reçoit Marin Karmitz autour de quatre de ses courts-métrages : Les idoles (1963) ; Nuit noire, Calcutta (1964) ; Comédie (1966) ; Etranger résident (2018). Avec Marin Karmitz, c'est un pan de l'histoire du Cinéma, comme celui de la génération des années 68, de ses espoirs comme de ses désillusions qui se raconte.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Date

Du 21 mars 2023 au 21 mars 2023

Lieu

Cinéma Les Carmes, 7 rue des Carmes, Orléans

Information

19h30


Ce mardi 21 mars à 19h30, le Cinéma Les Carmes reçoit Marin Karmitz autour de quatre de ses courts-métrages :

  • Les idoles (1963), 9 min
  • Nuit noire, Calcutta (1964), 24 min
  • Comédie, d'après Samuel Beckett (1966), 20 min
  • Etranger résident (2018), 28 min

Né en 1938 en Roumanie, fils d'exilés, cinéaste engagé des années 68, passé par un communisme qui pris ses distances avec l'orthodoxie, il passe à la production et à la distribution pour devenir un acteur majeur de l'industrie cinématographique autour de sa société, MK2.

Extrait d'un entretien donné au Monde le 5 mars 2023, propos recueillis par Vanessa Schneider :

« J'ai [...] commencé à travailler comme assistant, c'était très difficile d'être engagé, jusqu'à ce que j'ai l'immense chance d'être pris comme assistant d'Agnès Varda dans Cléo de 5 à 7. Dans ce film jouaient Anna Karina et Jean-Luc Godard qui m'a trouvé sympa et m'a proposé de m'embaucher sur son tournage suivant.

Tout a commencé là. Je faisais tout, chauffeur, porte-serviette, dénicheur de sandwichs. C'était formidable car, avec lui, j'ai désappris tout ce que j'avais appris à l'Idhec [l'ancien nom de la Fémis]. Dans la foulée, j'ai fait mes premiers films : d'abord un court-métrage avec Marguerite Duras, puis un autre avec Samuel Beckett, avec qui j'ai vécu une complicité incroyable pendant un an. 

Mon premier long-métrage, Sept jours ailleurs, est sorti en plein Mai 68 - c'est à dire que personne ne l'a vu -, Camarades en 1970 et Coup pour coup en 1972. Ce film, qui prônait la séquestration des patrons et critiquait aussi les syndicats m'a mis sur la touche. Plus personne ne voulait entendre parler de moi et de mes films trop engagés. Mon militantisme a tué ma carrière de réalisateur. Ca a été très douloureux, car c'est ce à quoi je tenais le plus. »

Avec Marin Karmitz, c'est un pan de l'histoire du Cinéma, comme celui de la génération des années 68, de ses espoirs comme de ses désillusions qui se raconte.

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