Puisqu'il faut bien essayer de vivre décemment alors qu'ils meurent
Ce samedi 30 décembre, nous nous sommes encore réunis au centre-ville de Grenoble pour demander l'arrêt immédiat du massacre des Palestiniens à Gaza. Autour de bougies, de visages d'êtres partis bien trop tôt - beaucoup d'enfants - et du poème 'Si je dois mourir', par Refaat Alareer.
Bougies et visages de victimes. Pour se souvenir qu'au delà des nombres, ahurissants, des personnes tuées (plus de 20 000) ou blessées (plus de 50 000) en moins de trois mois, il y a des êtres qui avaient une vie, une personalité, une famille, des rêves... des gens comme nous, quoi.
Nous avons distribué le poème 'Si je dois mourir' du professeur, écrivain et poète palestinien Refaat Alareer, tué le 6 décembre dernier dans l'un des bombardements incessants qui pillonnent Gaza depuis plus de deux mois et demi. Il avait 44 ans. Il avait une vie professionnelle et militante, une famille, une épouse et des enfants, désormais orphelins de père. Ses seules armes étaient ses mots et ses stylos.