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Illustration du harcèlement policier dont sont victimes les MNA en errance dans les rues de Paris.
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Les mots changent mais les violences institutionnelles et policières restent.
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Illustration des destructions et confiscations de tentes, cartons et couvertures qui se font à l'abri des regards...
"Ça fait 2 mois que je dors dans ce parc sans tente ni couverture et tous les matins vers 5-6h la police nous réveille. Hier après la pluie on a étendu nos cartons pour les faire sécher, la police a tout pris alors on va devoir dormir par terre"
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Témoignage d’intimidations et de lacérations de tentes Quai de Charente
« La police, enfin les CRS, viennent tous les jours à minuit. Ils arrivent et tapent avec les matraques sur les barrières en fer du canal « Bam, Bam, Bam ! », puis ils donnent des coups de pieds dans les tentes et nous crient dessus.
Parfois ils lacèrent aussi les tentes avec des couteaux comme ça sur le côté. D’habitude ils arrivent à 4 de chaque côté du pont quand ils font ça. »Agrandissement : Illustration 5
Témoignage de la destruction des biens des personnes quai d’Austerlitz
"Quand la police est passée ils ont tout pris : toutes nos affaires, nos cartons, nos couvertures tout ça quoi. C’était vers 9 ou 10h, nous on était en train de prendre le petit-déjeuner à l’accueil de jour à ce moment-là donc on n’a rien pu faire. Ils viennent régulièrement la police, parfois tous les deux jours, parfois dans la semaine, mais c’est régulier.
Le problème c’est que la police passe quand on n’est pas là. Une association m’avait donné des couvertures mais maintenant c’est retour à la case départ, je n’ai rien à nouveau"Agrandissement : Illustration 6
Évacuation du camp de l’écluse à st Denis puis chasse à l’homme dans Paris
Pendant plus de trois mois, environ 3000 personnes ont tenté de survivre au sein d'un campement nommé "l'écluse" à la porte de Paris (St Denis) et surtout de l’A1. Le 17 novembre matin, plus de 50 policiers et 70 bus pour transférer les personnes vers 26 régions. Les exilés présents sur le campement, hommes femmes et enfants, ont été gazés plus de 10 fois par les policiers, et nassés. Ils ont attendu plus de 10h dans l’espoir de monter au sein d’un des bus. A la fin de la journée, entre 800 et 1000 personnes n’ont pas pu bénéficier de mise à l’abri et se sont vu pourchassées dans les rues de Paris par les forces de l’ordre afin de ne pas se réinstaller. En sachant que le matériel (tente, couverture etc) a été détruit.Agrandissement : Illustration 7
Et pour finir, un appel : une opération de dessins pour alerter sur la situation c'est bien, mais avec une opération de collecte de tentes, c'est encore mieux !
Comme chaque année, les températures négatives et l’activation du plan grand froid mettent une lumière soudaine sur le sans-abrisme et les conditions inacceptables dans lesquelles vivent les plus précaires de notre société. Comme chaque année, les associations de terrain manquent de tentes, duvets et autres matériels de couchage à distribuer. Sans aide de l’Etat pour la mise à disposition de matériel, elles dépendent de la solidarité du grand public pour leur approvisionnement. À Paris, on dénombre en moyenne 3000 personnes qui dorment à la rue chaque soir. L’écrasante majorité de leurs appels au 115 restent sans réponses tous les soirs.
Vous pouvez participer à cette opération inter-asso de collecte "pour qu’aucune personne ne dorme sur le bitume cet hiver"
Portfolio 24 février 2025
L'opération d'illustration « Dans ta rue » se termine !
L'opération « Dans ta rue » se termine après 25 publications basées sur les témoignages de violences policières recueillis par le CAD sur le terrain depuis début janvier. Avant un récap complet, voici les dessins parus ces dernières semaines !
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