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Portfolio 1 novembre 2025

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Mistral Gagnant

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

  1. Illustration 1

    Parce que la vie est mouvement,  elle nous fait parfois traverser des tempêtes,  plus ou moins longues, plus ou moins violentes, houleuses, avec des périodes d'accalmie, elles aussi parfois éphémères...

    C'est en réalité ce qui nous permet de grandir, et de grandir mieux quand on accepte de les traverser en assumant sa part, qu'elle que soit cette part, et que l'épreuve nous semble juste ou injuste.  

    Car poser un mouchoir dessus, en se disant continuons comme si de rien n'était, en pensant se protéger, cela est un reflexe d'enfant et non d'adulte. 

    Et le problème c'est que poser un mouchoir dessus en essayant de recoller des morceaux comme si de rien n'était  ne fait pas disparaître la tempête pour autant. 

    Elle est bien là. Et si nous ne la gérons pas du mieux possible en évaluant ce qui est le plus  juste de faire, alors elle vous poursuit et grossit jusqu'à former une tornade incontrôlable qui va vous avaler .

    C'est bien pire encore si vous l'ignorez jusqu'au bout en la laissant à vos enfants. 

    Gérer, affronter,  assumer,  même ce qui n'est pas juste ou ne semble pas juste, c'est vivre et apprendre.  Ça nourrit l'esprit, les neurones,  l'autonomie, le lien.

    Ça donne du sens,  et ça construit même quand tout semble s'écrouler,  parce que plus que la matière,  ça construit l'individu et le rend fort. 

    La vie à elle  seule donne déjà des épreuves, celles de l'imprévu,  notre société sans doute trop gâtée et toujours plus gourmande de matière, donc toujours plus paresseuse aussi, nous en a ajouté en pensant que cela ne suffisait pas. 

    Tant pis. Assumons. 

    Tant pis, nous sommes une société fracturée, massacrée, frustrée, perdue et sans repères,  parce que les seuls repères que l'on a voulu nous donner, nous imposer, ont tous été entâchés de mensonges et de conflits qui jamais résolus par 

    LA VÉRITÉ,

    Ont fini par nous avaler et nous muer en pantins aveugles et sourds n'entendant chacun que sa règle,  au point que le chaos est devenu assourdissant.  

    Chacun a sa version,  chacun sait mieux que l'autre,  et les communications se croisent sans jamais se rencontrer,  à force d'idées reçues et de chaînes invisibles devenues de plus en plus étroites et nombreuses.

    Le chaos, c'est un big bang, une naissance. 

    Quand quelque chose meurt, c'est une nouvelle vie qui s'annonce,  

    Une porte se ferme pour en laisser une autre s'ouvrir 

    Une maison qui s'effondre, c'est la possibilité d'en construire une autre. 

    Et les cicatrices de l'individu, sont le signe de ses combats,  de son existence,  et deviennent bijoux pour qui sait transformer pour le mieux. 

    C'est le pouvoir créateur de notre pensée,  c'est celui de la vie et du souffle,  celui de l'amour en vérité pour ce qui EST.

    Bâtir un nouveau monde, celui dont nous rêvons, un monde juste et meilleur pour nos enfants et petits-enfants, 

    c'est une vaste entreprise qui peut donner le tournis, mais en réalité, c'est la chance incroyable de l'époque que nous vivons, nous sommes aux premières loges d'un big bang , et il n appartient qu'à nous de saisir la balle au bond et d'en faire la nôtre. 

    Une chance inouïe de revoir nos fondamentaux,  et envisager un tout nouveau paradigme,  pour nous engager dans ce chantier avec la foi.

    En réalité, se débarrasser de ce qui nous pèse et nous enferme, oser affronter et assumer, c'est subitement retrouver tout ce sens qui nous a fait tant défaut,  et donc,  retrouver une énergie nouvelle, bienfaisante, libératrice, qui va nous redynamiser autant l'esprit que le corps et ça va faire un bien fou. 

    ENFIN de la nouveauté.  De l'oxygène.  

    LA VIE, QUOI. 

    Pourquoi ne pas nous débarrasser de ce qui nous empoisonne une bonne fois ?

    Nous ne voulons pas de problèmes,  et en réalité, c'est en ne les regardant pas là où ils sont, qu'on se crée les vrais. 

    Nous n'en voulons pas, et quand il s se présentent au lieu de les évacuer correctement de nos vies , on les range dans un de nos placards . 

    On est des collectionneurs de problèmes.  

    Chacun son kiff en fait.  

    Mais ça finit par puer,  les cadavres au fond  des placards. 

    Bâtir , ça peut sembler titanesque et épuisant, je crois au contraire que c'est quand tout est à faire soi même et à imaginer,  que notre vie subitement est vraiment vivante.  

    Subitement on est habités par une énergie nouvelle :  c'est grisant , motivant et fédérateur.  

    Prends garde au vent et 

    Hissez hauts matelots !

    En illustration une toile du printemps 2024. Je ne suis pas fortiche en marines mais je m'y suis frottée, en chantant "c'est la mer qui prend l'homme" de Renaud (et non Mistral gagnant dont le titre  sonne de circonstance peut être aujourd'hui. )

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