On a tous en nous un enfant intérieur qui nous offre le rire, la joie, l'imagination et la folie. 

Cette part d'enfant intérieur qui nous permet aussi de nous émouvoir sur une rose ou pleurer parce qu'on est fatigué...

Cette part aussi qui a souffert sans qu'on le guérisse, sans être compris...

L'art lui permet de sortir de sa coquille trop rigide ,et d'explorer en son SOI peut être ce qui a besoin d'être embrassé et guéri. Ce qui a besoin d'être expulsé,  comme on crèverait  une boule purulente, un abcès.  

Via l'écriture,  le dessin  ou tout autre instrument d'expression... et quand alors on sait parler sans plus souffrir et sans honte surtout,  parce qu'on n'a pas à avoir honte de souffrir qu'elle qu'en soit la cause, c'est la qu'on est guéri. 

Notre société est ultra culpabilisante,  au point qu'on culpabilise d'être SOI.

Soyez vous même, soyez fou, excessif s'il le faut, lâchez cette vapeur enfouie dans cette carapace cocotte minute dans laquelle nous a tous enfermés le système. 

La vie c'est simple si on se la rendait pas compliquée en plus de la rendre absurde . 

Et soyez un enfant quand vous en ressentez le besoin. Pas la peine de s'afficher dans la rue, on a tous une bulle intime dans laquelle tout nous est permis. Du moment qu'on ne nuit pas où est le problème en fait ?

Soyez nuls même, horriblement nuls ! Tant que ce n'est pas nuisible à autrui, tant que ce n'est pas dans une prestation à un client ou dans  votre relation avec votre partenaire, les gens que vous aimez ou cotoyez... autorisez vous a être nuls. 

Le fameux couvercle baudelerien n'était autre que cette pression sociale infernale qui veut que chaque individu corresponde à une image parfaite et lisse.  

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Mes débuts en peinture ont été fortement marqués par l'expression  de cette enfant intérieure meurtrie, en effet, curieusement, enfant si je dessinais, je n'ai je crois jamais du peindre vraiment, sauf peut être quelques rares fois à l'école et sur instructions...

Mes premières "oeuvres" ne sont pas avec moi, Mais ici un petit clin d'œil à ces instants régressifs, qui sont tellement hyper relaxants