Agrandissement : Illustration 1
Je suis en train de poursuivre une peinture à l'huile, laissée en plan depuis l'année dernière. La peinture à l'huile présente l'avantage de ne pas sécher trop vite, quand on a un projet ambitieux, ... mais pour moi c'est un inconvénient. J'avoue que de ce point de vue je préfère l'acrylique, parce que j'aime bien tout faire dans la foulée...
Donc comme j'ai lu un thème de concours sur le trauma et la résilience, dans une quelconque forme d'art visuel, j'ai vite fait posé deux idées à l'aquarelle : l'une donc pour le trauma et la seconde pour la résilience.
Ce sera à retravailler bien sûr, ce sont deux brouillons. J'imaginais d'ailleurs plutôt si je les réalise, le faire sur toiles et probablement à l'acrylique.
J'avoue que j'ai eu du mal à m'y replonger. Ce sont des souvenirs douloureux, et représenter sa douleur n'est pas évident surtout quand comme moi on a longtemps refusé de la regarder en face, ou plutôt, longtemps été empêchée de le faire.
Enfant et adolescentse, je boudais les couleurs. Quand j'ai abordé le portrait, ,vers 13 ans ce fut au graphite, puis je me suis frottés un peu à l'encre de chine.
Toujours noir et blanc.
J'ai souvent par la suite, quand je travaillais , acheté des petites boîtes d'aquarelle ou de pastel en promo, mais je n'arrivais jamais à me décider à aborder la couleur.
Lorsque je me suis retrouvée seule avec mes enfants, dans les années 2000 à 2007, j'ai profité d'un atelier sur trois jours pour apprendre le dessin au pastel. Mais la méthode enseignée ne me convenait pas, et l'artiste m'affirma que c'était la seule.
Je fis quelques tentatives à la maison et finis par penser que sans doute ce n'était pas pour moi.
C'est en 2021, automne, que je pris tout ce petit matériel que j'avais accumulé sur quelques années, pour retenter le pastel à ma manière. Intuitivement. Et ça a très bien fonctionné.
L'aquarelle, j'hésitais car j'aime les couleurs pleines. Je finis par acheter de l'acrylique et des toiles . Et je commençais par du naïf. J'avais décidé de simplement me faire plaisir , et j'avais envie de me gonfler de couleurs.
Et la couleur fait du bien au moral.
Vraiment, je recommande. Pour ma part, en écoutant mes envies , c'est vraiment mon enfant intérieure qui s'est exprimée à l'époque. Je peignais dans un style hyoer naïf. Et c'est ensuite que j'ai évolué.
C'est la raison pour laquelle je préconise vraiment de se lâcher et de SE faire plaisir et non de tenter le difficile d'entrée de jeu.
Beaucoup de gens bloquent et se sentent incapables de peindre alors qu'ils aimeraient, et parfois à mon sens, c'est seulement qu'il faut d'abord laisser sortir l'enfant frustré qui n'a pas peint suffisamment enfant. Quitte à peindre Goldorak. Si c'est ce qui vient, il faut le faire.
Portfolio 21 octobre 2025
Trauma et résilience
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.