Cette peinture a l'huile, sur toile coton 60X60, n'est pas encore achevée et m'en a donné du travail. 

Débutée l'année dernière dans le courant de l'été, je partais sur un portrait d'homme, au couteau.  Mais comme souvent quand je pars sur un projet  et notamment un portrait,  quelqu'un d'autre s'est invité sur ma toile au moment fatidique où je finalisais ses traits . 

Furieuse, dépitée, j'ai attrapé une spatule et raclé route ma peinture fraîche. Cela faisait  quelques jours que j'y travaillais,  la peinture à l'huile, je le disais récemment, présente l'inconvénient de mettre du temps à sécher. 

Donc, il m'est quand même resté un vague dessin coloré en fond de mon visage, et je me suis dit subitement que j'allais transformer mon projet, et faire de mon homme un lion, puisque c'est ainsi que je me le représentais.  

J'ai repris le visage aux encres au départ, et le reste au couteau et à l'huile,  puis j'ai laissé en plan. Je dois dire que depuis quelques temps, c'est  devenu compliqué de rester sur des projets chronophages. 

Je l'ai donc repris il y a quelques jours... je suis ravie, il a vraiment pris bonne tournure à mon goût, et le reste ne va être que fignolage. 

L'homme Lion  le yang, par nature guerrier, puissant... et je ne cesse de dire que le yang nous dévore et que nous devrions développer notre yin . 

Oui, mais... cela ne signifie pas pour le yang puisant de devenir ce qu'il n'est pas : un contemplatif rêveur, une chiffe molle, une "femmelette".

Ce n'est pas faute de l'avoir exprimé plusieurs fois :

Nous avons besoin du yang autant que du yin,  et chacun devrait apprendre à équilibrer  ces deux tendances en lui- même, pour trouver la justesse, celle qui   convient et l'apaise,  le rend serein.

Donc oui, puiser dans ce yin son empathie, que ce  soit par le dépassement de soi en nature, le contact animal voire animaux sauvages, en même temps que des valeurs proches de la nature , car j'entends bien que certains hommes yang ne se voient pas forcément manier le pinceau ou la poésie  même si ce n'est pas interdit ni réducteur. 

Mais ce yang, cette puissance que certains ont en eux, doit trouver un apaisement et s'il appartient à chacun de trouver sa sensibilité, la nature me semble le terrain favorable à ces nature puissantes,  pour la connexion à retrouver, mais aussi le dépassement de soi via la confrontation à des éléments naturels. 

Par ailleurs, cette puissance, il n'est pas question de la faire taire pour devenir efficient,  

Mais de la canaliser dans des choses CONSTRUCTIVES pour soi et pour ke groupe. 

En réalité quand on est une énergie puissante à dominante yang , ou que l'on a un enfant présentant ces caractéristiques,  toute la subtilité va consister à nourrir cette puissance sans pourtant qu'elle devienne destructrice pour  le soi ni les autres. 

L'ego guette davantage que chez un yin , chez le "mâle dominant" (Cela peut concerner une femme d'ailleurs à dominante yang) et aura tôt fait de prendre les commandes. 

À des enfants énergiques et à la vitalité débordante, au caractère puissant et affirmé,  je recommande d'enseigner à se servir de cette puissance intérieure qui sera extrêmement utile à un groupe,  

Pour SE DEPASSER lui même  

En vérité si c'est ce que tout le monde doit apprendre à faire, 

Un profil yang puissant plus que les autres doit y être initié : dépasser son ego, dépasser les clichés, le regard de l'autre,  mais dans la bonne optique : être plus grand que soi même. ... alors qu'on pourrait croire qu'il faut les calmer. 

Non .il faut les nourrir utilement, pour ne pas les laisser moisir et se laisser happer  par leur yang. Et on doit leur enseigner à conscientiser cette dominante chez eux, la localiser même, l'identifier dans leur corps, pour être capable de la dompter, afin que ça les serve et non les desserve. 

Et c'est malheureusement ce qui arrive à mon sens à beaucoup d'hommes politiques ou même des hauts fonctionnaires de police, qui ont une puissance dévorante de type yang , mais qui se retrouvent confinés à des emplois administratifs et de contrôle,  parce qu'ils ne savent pas faire confiance aux autres.

Leur yang alors devient autant toxique pour les autres que pour eux mêmes.  Pourquoi ?

Ils ne sont pas dans LEUR ÉLÉMENT de prédilection,  ça les frustre, ils manquent d'action... et emmerdent les autres. 

Leur puissance ne peut être utile que sur le terrain, dans l'action 

Et non dans un rôle de décision,  plutôt passif dans les faits. 

Les extrêmes existanr partout, on a aussi le yin contre productif dont le yang se sera construit sur la matière et dont c'est  le seul bouclier face à la vie. Le yin sacrificiel,  qui pense normal de se sacrifier donc, est toujours toxique pour les autres, car en réalité il finit par sacrifier les autres davantage que lui par effet miroir et un yang qui confinera au narcissisme. 

Pas simple  mais pourtant... pas compliqué  

Se poser, s'interroger,  regarder la nature,  les fourmis, les oiseaux, le hérisson de passage, et se laisser porter par leurs petits messages . Ils nous parlent toujours un peu de nous mêmes,  et nous guident vers notre interiorité si on sait les entendre. 

La sérénité,  l'apaisement intérieur, ne se trouve déjà que par une bonne connaissance et donc écoute de soi. Tout autant qu'en apprenant à régler les vrais soucis essentiels à notre bien être en priorité. 

On ne peut aider utilement les autres, que si l'on a appris à s'aider utilement soi même  

On ne peut comprendre les autres, que si l'on sait se comprendre soi même. 

Et on ne peut servir un verre d'eau fraîche à son voisin, que si sa propre carafe est correctement  remplie : ce qui exclue le devoir de "sacrifice "