Il nous manque à tous une pièce de puzzle quelque part.

Cette peinture, ou cette pièce manquante  aurait pu aussi bien représenter la mère qui nous fait défaut depuis l'introduction du monothéisme comme seule vérité,

Ou bien encore l'hémisphère droit de notre cerveau, 

Tout autant que notre glande pinéale, appelée aussi 3eme œil, qui ne peut fonctionner de manière efficiente pour nous que via l'ouverture de notre hémisphère droit et de notre cœur.

Mais tout cela finalement est bien lié à une même histoire, celle d'une certaine Meryem et d'un fiancé romain mystérieusement disparu que l'on a fait passer pour le saint Esprit, et de son compagnon Yosef, 

Les parents du célèbre Jésus-Christ, fils de ce fameux Dieu unique et masculin, qui régenterait  le monde, à la fois miséricorde et tyrannique, bon mais cruel, aimant mais juge....

Ici, une acrylique sur toile de lin 65x50 réalisée durant l'été 2023.

Meryem n'était âgée que de quelques 14 ans, mais j'ai imaginé que selon l'époque elle devait avoir déjà des traits plus affirmés et durs que telle que l'église la représente volontiers, les jeunes filles subissant déjà le joug de l'autorité masculine dominante et étant vouées de manière précoce à servir, et que son teint et sa chevelure devaient être aussi nettement plus sombres, que ceux de notre traditionnelle vierge blonde au teint laiteux.

Meryem oui, parce que nous avons oublié que tel était en réalité son prénom. Un prénom que l'église a volontairement européanisé tout comme son physique, pour la faire admettre mieux comme NOTRE histoire, et NOTRE réalité.